>>La polyclinique de Hoà Binh se dote de dix dialyseurs
>>Dix patients sortis de l’hôpital après l’incident médical à Hoà Binh
>>Sept patients morts lors d’une séance de dialyse rénale
Le directeur du Service de la santé de la province de Hoà Binh, Trân Quang Khanh (debout), lors de la réunion tenue pour publier les conclusions du panel d’experts. |
Photo : dantri.com/CVN |
"Un panel d’experts a indiqué ne pas disposer à ce stade de bases et preuves scientifiques suffisantes pour donner ses conclusions et affirmer sans l’ombre d’un doute les causes de cet incident", a indiqué à la presse le directeur dudit Service, Trân Quang Khanh.
"Cependant, le panel a pensé aux anomalies éventuelles de l’eau utilisée pour l’hémodialyse", dont la bonne qualité est essentielle pour la sécurité des patients, a-t-il déclaré.
Avant d’arriver aux générateurs d’hémodialyse, cette eau doit subir un traitement spécial et compliqué pour devenir ultra pure. L’osmose inverse, l’échange d’ions, le charbon activé ou leur combinaison seront utilisés pour l’épuration de l’eau.
Trân Quang Khanh a fait savoir que la compagnie Thiên Son a procédé le 28 mai dernier à la maintenance du système de traitement de l’eau en hémodialyse de polyclinique de la province de Hoà Binh en vertu d’un contrat signé avec son directeur.
Le 29 mai dernier, des patients souffrant d’insuffisance rénale chronique ont un traitement prévu, dans le cadre d’un protocole de trois séances par semaine, mais tout a été interrompu quand les premiers patients se sont trouvés mal.
Huit personnes sont décédées lors de la dialyse, les dix autres en état critique ont été transférés à l’hôpital Bach Mai à Hanoï, alors que la polyclinique de la province de Hoà Binh a fermé pour l’instant son service recevant les patients traités pour des problèmes rénaux.
"Au début, nous avons cru qu’ils auraient fait un choc anaphylactique, mais le panel d’experts a estimé qu’ils seraient victimes d’une intoxication aiguë", a encore indiqué le directeur du Service de la santé de la province de Hoà Binh, évoquant les symptômes des patients.
Les dix patients survivants sont sortis de l’hôpital, jeudi 8 juin, et seront pris en charge en ambulatoire, avec trois séances d’hémodialyse par semaine dans l’hôpital Bach Mai.
VNA/CVN