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Les joueurs du FC Nantes victorieux du SCO Angers sur sa pelouse, le 16 décembre 2016. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Même si ces trois points laissent les Canaris à la 18e place avec 16 points, devancés par Dijon à la différence de but, cela faisait six matches que Nantes n'avait plus levé les bras à la fin d'un match de championnat, et ce n'est que la 4e fois cette saison.
Une joie que les Angevins n'ont plus connue depuis le 5 novembre et un succès (1-0) contre Lille, soit exactement six rencontres maintenant.
S'ils sont encore 13e, les Noir et Blanc n'ont maintenant plus que trois unités d'avance sur leurs adversaires du jour, ce qui n'est guère rassurant avant le déplacement à Lyon pour clore la phase aller.
La victoire de Nantes en milieu de semaine contre Montpellier avait laissé planer un doute sur sa valeur réelle, en raison de la faiblesse de l'adversaire.
Cette victoire est encore un pas en avant pour les Canaris, même si on ne voit plus chez le SCO la solidité défensive et la percussion athlétique qui ont fait sa renommée.
Nantes a parfaitement su refermer les espaces, au prix d'une débauche d'énergie impressionnante, notamment des excentrés du milieu, Amine Harit et Jules Iloki.
Avec deux lignes de quatre très proches à vingt mètres de leurs buts en phase défensive, les Canaris n'ont presque jamais été mis en danger, si ce n'est sur une tête de Cheikh Ndoye, qui a frôlé le poteau (40), et deux frappes identiques de Famara Diédhiou, toutes deux repoussées en corner par Rémy Riou, vigilant (45+2, 47).
Gilles Sunu, dans un angle impossible (87), et Capelle, qui a touché la barre (90+1), ont poussé jusqu'au bout, mais en vain.
Offensivement, Nantes a su se montrer aussi à l'aise en attaques placées en première période, qu'en contre-attaque lors de la seconde.
L'ouverture du score à la 18e minute, à la suite d'un débordement de Mariusz Stepinski, suivi d'un centre en retrait que Guillaume Gillet propulsait du plat du pied droit dans le coin droit du but de Denis Petric, était un modèle d'action construite en première intention.
Le deuxième but est venu d'une contre-attaque d'école. Harit servait Iloki à la limite du hors-jeu, ce dernier dribblait le gardien et c'est Harit, mieux placé, qui concluait (2-0, 48), pour sa première réalisation en professionnel.
C'est donc la 12e victoire nantaise pour 5 nuls lors des 17 derniers derbys de Loire-Atlantique.
Les Canaris pourraient s'offrir un beau cadeau de Noël par avance mercredi 14 décembre en sortant peut-être de la zone rouge, s'ils battent Montpellier pour la deuxième fois en une semaine.
AFP/VNA/CVN