L’igname sauvage. |
Photo: Archives/CVN |
C’est une espèce très commune à l’état naturel, qui est aussi cultivée.
Parties utilisées
On utilise les racines tuberculeuses, arrachées en été lorsque la plante commence à se flétrir. Les racines sont lavées, dépouillées de leur périderme, trempées dans une solution d’alun de fer durant deux à quatre heures, puis soumises à une fumigation de soufre. On les fait sécher ensuite au soleil ou à l’étuve.
Usages médicinaux
Produit dérivé de la dioscine, la diosgénine fut identifiée pour la première fois par des chercheurs japonais en 1936, découverte qui ouvrit la voie à la synthèse de la progestérone (une des principales hormones sexuelles féminines) et à celle des corticoïdes (cortisone).
Les quantités importantes de dioscine - dont les propriétés anti-inflammatoires sont reconnues - découvertes dans l’igname sauvage justifient son emploi dans le traitement des affections rhumatismales.
Anti-inflammatoire et antispasmodique, l’igname est efficace dans le traitement de l’arthrite et des rhumatismes.
L’igname soulage crampes, tensions musculaires et coliques.
La plante soulage les troubles digestifs comme les inflammations de la vésicule biliaire.
Au Vietnam, la racine tuberculeuse, tonique et antipyrétique est utilisée en cas de dyspepsie, d’entérite chronique, de diarrhée, de spermatorrhée, de leucorrhée, de diabète sucré, de polyurie et de débilité générale. Elle est administrée par voie orale avec une posologie journalière de 10 à 25g en décoction ou en poudre. Une application locale est prescrite pour le traitement des furoncles.