L’histoire d’un clou

Une lettre à ma mère et à toutes les femmes vietnamiennes...

À ma mère,
À toutes les femmes vietnamiennes

Je ne sais pas combien de personnes tenant cet article pourront le comprendre. Pourtant, avec tout l’amour de mon cœur, je voudrais exprimer mes reconnaissances envers la femme la plus belle de ma vie, pour aujourd’hui et toujours.

Une statue pour l’éternité

La femme vietnamienne est toujours la fierté du pays. Son rôle et son impact dans la société, tant en période de guerre que dans la vie moderne, ne sont pas négligeables. Elle est en même temps l’épouse, la sœur, la mère et la grand-mère.

La femme est le pilier de toutes les activités menées dans la société. Bien éduquées, les femmes modernes contribuent pour une grande partie à la commune. Certaines sont des dirigeantes efficaces comme les hommes.

Les femmes vietnamiennes sont vraiment des statues pour l’éternité qu’on ne peut pas nier.

L’histoire d’un clou

J’ai aussi une statue dans mon cœur que j’appelle ma mère.

Ma mère est fortunée d’être née dans la paix. Elle ne souffre pas de la perte des enfants à cause de la guerre. Or, ma mère, elle devait retenir ses sanglots, nous passer de ses bras à ceux de mes grands-parents pour partir à la capitale. C’est la vie difficile qui prend les larmes de ma mère.

Ma mère n’est pas un type de femme qui a apporté une contribution remarquable de portée nationale. Par contre, ses efforts destinés à sa petite famille sont immenses. Un an après la séparation, elle a décidé de nous emmener à la capitale en mettant de côté un bon nombre de difficultés. “J’ai un pincement au cœur chaque fois je vois les enfants qui sont heureux dans les bras de leurs parents à la sortie de l’école. Tu viens avec nous, quoi que nous mangeons, du riz ou de la soupe, notre famille est toujours ensemble”.

- “Que fait ta mère dans la vie?” m’a demandé un ami.
- “Elle est ferrailleuse”.

Il rit. Tant pis! Bien qu’il ne s’agisse pas d’un métier avec un haut salaire, c’est grâce à celui-ci que j’ai pu grandir pendant 14 ans. De jour en jour, qu’il fasse soleil ou qu’il pleuve, sur son ancienne bicyclette, ma mère poursuit son chemin pour récupérer des bouteilles d’eau non utilisées, ramasser des morceaux de cuivre jetés, ou même des petits clous tombés dans les chantiers.

Le jour où j’ai été diplômée, elle n’a pas eu suffisamment pour s’acheter de nouvelles chaussures, mais elle m’a offert un bouquet de fleurs. J’ai fini mes études avec mention très bien. En tenant les fleurs en main, ma mère m’a dit: “Ce n’est pas de la peine perdue que je ramasse chaque clou pour vous nourrir.”.


Dào Thi Nga/CVN
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