L’été inoubliable d’une étudiante en médecine

Trân Thi Hoài Anh, 22 ans, a eu des expériences très enrichissantes pour sa vie personnelle et professionnelle, en aidant à lutter contre le covid loin de chez elle.

Hoài Anh, en "vrai" et en situation!

Hoài Anh est en quatrième année de la faculté de médecine à l’université de Thai Nguyên, à 80 kilomètres au nord de Hanoï. Née en 1999 dans la toute proche province de Vinh Phuc, cette jeune femme enthousiaste et énergique, participe souvent à des activités communautaires. En toute logique en ce temps de covid, elle a aidé à lutter contre la pandémie dans deux centres durant ses vacances estivales. Cela lui a permis d’acquérir des expériences précieuses sur le plan personnel comme professionnel et d’élargir les relations avec des médecins, des représentants des centres médicaux...

Deux missions marquantes à Bac Ninh et à Hô Chi Minh-ville

En raison de la situation épidémique compliquée au Vietnam, de nombreux médecins et étudiants en médecine se portent volontaires pour participer aux tests, examens et traitements des habitants locaux. Cela a été le cas pour Hoài Anh bien que son université n’ait encouragé que des étudiants de 5e et 6e années à le faire.

Les missions de Hoài Anh à Bac Ninh

À la mi-mai, elle est partie avec enthousiasme à Bac Ninh, au sud-est de Hanoï, venue d’une autre province comme beaucoup d’autres. Elle a participé activement aux tests pendant près d’un mois dans cette région très affectée, prélevant des échantillons pour le PCR, le test de référence pour dépister le covid. Sur place, elle a également travaillé avec le directeur du centre médical du district de Thuân Thành et y a rencontré des médecins. À son retour, elle a strictement respecté les règles de quarantaine de 21 jours dans une zone d’isolement de Thai Nguyên, puis d'auto-isolement durant sept jours chez elle.

À la mi-juillet, la situation épidémique est redevenue grave à Hô Chi Minh-ville, avec de nouveaux cas testés positifs. Alors, Hoài Anh s’est envolée pour le sud du pays, après seulement une journée de repos à la maison.

Sur place dans l’ancienne Saïgon, elle s’est trouvée confrontée à une situation nettement plus sérieuse qu'à Bac Ninh. Elle a participé en continu aux tests avec ses pairs de 7 heures du matin jusqu'à 15 heures, voire jusqu’au soir et ce pendant deux, trois jours d’affilée. Un des moments les plus difficiles a été les pluies parfois longues et intenses, de la saison humide de cette année. Avec d'autres bénévoles, elle avait à peine le temps de couvrir des échantillons de tests. "Nous étions trempés, mais il fallait le faire !", se souvient Hoài Anh.

"Ce trajet m’a aidé à rencontrer des habitants conviviaux du Sud de mon pays. Il y avait des jours où j'étais extrêmement fatiguée. Une fois, ayant rencontré une femme qui venait d’acheter de la nourriture, elle m'a offert des fruits et m'a crié +Faites de votre mieux, s'il vous plaît!+. À partir de ce moment-là, ma fatigue a disparu, je ne pouvais que sourire et la remercier", raconte Hoài Anh.

En cette fin août, la jeune femme de Vinh Phuc poursuit sa mission à Hô Chi Minh-ville, ne sachant pas encore quand elle pourra retourner chez elle, près de 2000 kilomètres plus au nord. "Mes parents me manquent beaucoup. Mais je me dis que les mesures de prévention et d’atténuation contre cette pandémie sont une priorité pour le Vietnam. Seulement ainsi, la situation du covid sera bientôt contrôlée!", commente l’étudiante de Thai Nguyên.

Trân Thi Hoài Anh est une digne représentante de la jeunesse vietnamienne. Sa passion et son dynamisme consacrés à la société, elle y pourra y repenser tout le restant de sa vie sans aucun regret.

Nguyên Thi Trà My/CVN

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