>>Une parlementaire française soutient l'accord de libre-échange UE - Vietnam
>>L’UE devrait ratifier dans les plus brefs délais l’EVFTA
Séance plénière sur le thème de l’état des négociations commerciales de l’UE, le 15 avril à Bruxelles. |
À l’initiative de la Représentation permanente de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) auprès de l’Union européenne (UE), et sous la présidence de la représentante permanente roumaine, l’ambassadrice Luminiţa Odobescu, le groupe des ambassadeurs francophones à Bruxelles s’est réuni le 15 avril, en séance plénière, pour discuter de l’état des négociations commerciales de l’UE.
Le groupe accueillait, pour l’occasion et à titre d’invitée spéciale, Cecilia Malmström, commissaire européenne en charge du commerce. Dans son allocution introductive, et alors que son pays préside actuellement le Conseil de l’UE, la représentante permanente roumaine a prononcé un plaidoyer pour une relance du multilatéralisme commercial, dans le respect de la transparence vis-à-vis des opinions publiques dans le contexte des difficultés au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Retour de la tentation protectionniste
De son côté, le représentant permanent de l’OIF auprès de l’UE, l’ambassadeur Stéphane Lopez, a rappelé que la grande dynamique de l’OMC, la signature d’accords commerciaux, la réduction des barrières douanières, s’étaient effectivement heurtées à une suspicion grandissante des opinions publiques et plus récemment à un retour de la tentation protectionniste, accrue par des pratiques déloyales.
Il a souligné l’intérêt que porte l’OIF au dialogue multilatéral, a fortiori dans un contexte dans lequel nombre de ses États sont concernés par les accords de partenariat et de libre-échange avec l’UE. Il a conclu en soulignant l’importance pour l’OIF de la question de la croissance partagée, thème du Sommet de la Francophonie d’Antananarivo, en 2016.
Dans une intervention d’une trentaine de minutes, prononcée dans un français parfait, la Commissaire européenne s’est arrêtée sur le défi de négociations à la fois âpres, mais aussi de plus en plus surveillées par des opinions publiques exigeantes en matières environnementale, sanitaire, sociale et éthique.
Une longue séance de questions-réponses s’est ensuite ouverte, ce qui a permis aux ambassadeurs des pays tiers et aux représentants permanents de ceux de l’UE, d’interroger la Commissaire européenne sur des sujets souvent très techniques, confirmant tout l’intérêt de ce type de concertation francophone.
OIF/CVN