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Deux pompiers s'efforcent à éteindre l'incendie à proximité de Zamora, en Espagne. |
Selon le dernier rapport du système de suivi quotidien de la mortalité (MoMo) de l'Institut de santé Carlos III publié jeudi 25 août, la vague de chaleur qui a duré dans le pays du 9 au 26 juillet avec des températures dépassant 40 degrés Celsius dans de nombreux endroits a été responsable de 2.223 des 11.264 décès enregistrés en juillet.
L'été dernier, les mêmes chiffres étaient de 568 et 2.385 respectivement. "Les plus à risque sont les très jeunes et les très âgés ou ceux qui ont une maladie chronique qui les empêche de s'hydrater ou ceux qui ne peuvent pas éviter la chaleur, par exemple, à cause d'un problème de mobilité ou à cause d'une obésité importante qui peut les mettre en danger", a expliqué à Xinhua Emilio Salgado, spécialiste principal au service des urgences de l'Hôpital clinique de Barcelone.
"Ce qui est le plus inquiétant d'un point de vue de santé publique, c'est le coup de chaleur classique, qui touche généralement les personnes incapables de réguler leur température corporelle à cause d'une maladie chronique, ce que l'on voit surtout chez les personnes âgées ou chez les très jeunes enfants", a-t-il ajouté.
Le ministère espagnol de la Santé a signalé 3.795 décès liés à la COVID-19 entre le 1er juillet et le 14 août, portant le nombre total de morts de la pandémie de coronavirus dans le pays à 111.906.