Les zones industrielles du Sud se mettent au vert

Plusieurs zones industrielles (ZI) et zones franches (ZF) du Sud privilégient désormais les projets dans les hautes technologies et les industries auxiliaires, et respectueux de l’environnement. Explications.

Vue panoramique de la zone industrielle de haute technologie à Hô Chi Minh-Ville.


Avec près de 290 ha de superficie libre dans les ZI de Dông Nam (150 ha), Tân Phu Trung (100 ha) et de Tân Thuân (40 ha), Hô Chi Minh-Ville est prête à accueillir des projets de hautes technologies ne nécessitant pas un effectif important et sans danger pour l’environnement, selon Vu Van Hoà, chef du Comité de gestion des ZI et ZF de la mégapole du Sud (Hepza).
Hepza voit l’avenir en vert
Depuis un peu plus de trois ans, Hepza a arrêté de délivrer une licence aux projets à haute intensité de main-d’œuvre et/ou susceptibles de polluer l’environnement, a fait savoir le responsable. Il a indiqué que Hepza accorde la priorité à seulement quatre secteurs de pointe : la mécanique de précision, l’électricité et l’électronique, les technologies de l’information, la chimie pharmaceutique et la production de concentrés alimentaires.

 Depuis plus de trois ans, la zone industrielle Tây Bac Cu Chi a arrêté de délivrer une licence aux projets impliquant un personnel nombreux et/ou susceptibles de polluer l'environnement.


Mais force est de constater que les projets aux technologies avancées, intégrant un capital intelligence élevé et de forte valeur ajoutée sont par nature en moindre nombre. «Hepza doit envisager nécessairement de créer prochainement un réseau de ZI et ZF vertes, au sens des critères du développement durable, disposant systématiquement d’une station d’épuration et de traitement des eaux usées, d’infrastructures de collecte des déchets solides et d’un système automatique de mesures», a insisté Vu Van Hoà.
La sarl ZI Tân Thuân développe une cité d’ateliers et de bureaux E-office de 40 ha réservée aux investisseurs dans les hautes technologies, et notamment du secteur du logiciel. Sa première phase sera achevée d’ici la fin de cette année. «Actuellement, Tân Thuân sollicite les filières de la mécanique, des pièces détachées automobiles, de l’électronique, des semi-conducteurs.... disposant de grandes compétences techniques et permettant une grande valeur ajoutée à l’exportation», a indiqué Y.T.Young, directeur général de la sarl de la ZI Tân Thuân.
Des investisseurs montrent l’exemple

Localité en retard sur le plan du développement industriel au sein de la région économique de pointe du Sud, la province de Long An encourage l’investissement dans les ZI vertes. En chantier depuis début septembre, Tân Phu et ses 262 ha est la première ZI de ce genre dans cette province, réservée aux entreprises de fabrication de pièces détachées, de l’électricité, de l’électronique, de la mécanique de précision et des biotechnologies.
Actuellement, elle a reçu deux projets taïwanais spécialisés dans la culture des champignons linh chi (Ganoderma) sur deux hectares, a déclaré le directeur exécutif de la ZI Tân Phu.
Cette tendance de davantage prendre en compte l’environnement se constate au-delà de ces ZI et ZF vertes. Ainsi, dans la province de Kiên Giang (delta du Mékong), la cimenterie Holcim Vietnam a décidé de construire une centrale d’une puissance annuelle de 6,3 MW, qui fonctionnera en récupérant la chaleur des chaînes de sa cimenterie de Hon Chông. L’objectif est de contribuer pour une part importante à réduire de 25,3 tonnes par an les émissions de CO2. Holcim s’efforce de diminuer l’utilisation des matières premières fossiles, non renouvelables, pour limiter les rejets de CO2 dans l’atmosphère, d’après Gary Schutz, son directeur général.
Câm Sa/CVN

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