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Les commerces au Japon ont commencé le 1er juillet à facturer les sacs en plastique. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les magasins comme les "konbini", supérettes de proximité omniprésentes dans le pays, sont libres de fixer le prix de leur choix pour ces sacs. Aussi leur tarif est symbolique, tournant autour de 3 yens (moins de 3 centimes d'euro).
Cela semblait toutefois avoir de l'effet : "Je fais des courses dans un konbini chaque matin. Je savais (que les sachets allaient devenir payants, NDLR), donc j'ai apporté mon propre sac", a confié une consommatrice à la chaîne de télévision publique NHK.
De nombreuses communes du Japon exigent un tri minutieux (plastique, canettes, papiers, etc.), mais la majeure partie des ordures ménagères y compris du plastique est néamoins incinérée, un procédé producteur de gaz à effet de serre.
Boîte de déjeuner jetables, bananes ou même pruneaux emballés individuellement, emballages doubles : au pays du client roi, le refus d'un couvercle sur son café ou d'un petit sachet pour protéger un aliment déjà sous plastique suscite le plus souvent l'étonnement.
En 2018, le gouvernement a cependant dévoilé un objectif de réduction d'un quart d'ici à 2030 de sa production annuelle de déchets plastiques, qui était de 9,4 millions de tonnes.
Le Japon est le deuxième producteur mondial de déchets en plastique par habitant après les États-Unis, selon l'Organisation des Nations unies.
L'introduction d'un paiement généralisé pour les sacs a "pour objectif d'encourager les gens penser à deux fois avant de décider si le sachet est vraiment nécessaire et à revoir leur mode de vie", a indiqué le gouvernement.