>>Dans les bric-à-brac de Hô Chi Minh-Ville
À Hô Chi Minh-Ville, les petits commerces de chaussures d’occasion sont légions. Ils sont particulièrement nombreux dans les rues Âu Co (arrondissement de Tân Binh), Phô Quang (arrondissement de Phu Nhuân), Nguyên Xi et Phan Van Tri (arrondissement de Go Vâp) ou encore Lê Thi Hông Gâm et Trân Quang Khai (1er arrondissement).
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| Le commerce des chaussures d'occasion à Hô Chi Minh-Ville. Photo : SGTT/CVN |
Des centaines de paires sont posées sur des bâches à même le trottoir. Les commerçants qui proposent en même temps des services de cordonnerie doivent aménager des ateliers mieux équipés, par exemple une petite boutique avec une «enseigne» bien visible.
Toutes les marques
Les vendeurs de chaussures d’occasion fournissent toutes sortes de produits, de marques nationales ou étrangères : chaussures de sport, chaussures de marche, souliers, escarpins, etc. Il n’est pas trop difficile de trouver des marques vietnamiennes connues comme Hông Thanh, Dông Hai, Vu Châm, Vinagiay ou étrangères réputées comme Clarks, Kenneth Cole New York, Lumiani. Souvent les commerçants achètent les paires en mauvais état et leur redonne une nouvelle fraîcheur. La réparation peut concerner le talon, la semelle, le cuir, les fermetures, les doublures, etc.
Montrant des escarpins noirs de marque Hông Thanh, la patronne d’une échoppe de la rue Âu Co propose de les céder à 120.000 dôngs. Pour les modèles étrangers, les prix sont plus élevés. Une boutique de la rue Nguyên Xi vend des chaussures à lacets pour homme de marque américaine Lumiani 150.000 dôngs contre 1,5 - 2 millions les mêmes neuves. Interrogée sur l’origine de ces marques, le patron dévoile qu’il les rachète à des Vietnamiens des États-Unis revenus visiter leur pays natal.
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| Un commerçant propose le service de cordonnerie. |
Les clients de ces marchés sont essentiellement des ouvriers, des étudiants et surtout des retraités qui veulent trouver de bonnes chaussures de marche. Mme Hông est en train de chercher une paire de chaussures de sport. «Je viens ici parce que l’on peut trouver de la qualité à bas prix convenant à ma maigre pension de retraite», explique-t-elle.
Les chaussures d’occasion sont le bon choix pour les personnes à budget serré. Au lieu de dépenser un million de dôngs ou plus pour une paire neuve, un tiers voire un quart suffit. Nul doute que les vendeurs de chaussures d’occasion ont encore de beaux jours devant eux.
Linh Thao/CVN