>>L'Assurance maladie renouvelle son ordonnance pour économiser plus de 2 milliards en 2020
Un stéthoscope, à Paris le 14 mars 2016. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
En 2018, les rémunérations forfaitaires octroyées en plus du paiement à l'acte en fonction de l'atteinte d'objectifs de santé publique ou d'organisation se sont élévées à "seulement 6.000 euros en moyenne", contre "plus de 7.000 euros lors de l'exercice précédent", analyse le Quotidien du médecin.
Preuve que leurs charges se sont alourdies, les généralistes ont converti 57,3% de leurs honoraires en résultat, contre 57,8% en 2017.
Cette année-là, leurs revenus avaient augmenté de 3,7%, portés par le passage du tarif de la consultation de 23 à 25 euros en mai.
De leur côté, les médecins spécialistes ont à l'inverse vu leurs revenus progresser, mis à part les rhumatologues (-4,4%, à 75.664 euros en moyenne) et les stomatologues (-0,9%, à 107.404 euros).
Les radiologues, engagés dans un protocole de régulation avec l'Assurance maladie, ont bénéficié d'une légère hausse (+0,2%) de leur revenu moyen, à près de 109.600 euros.
Mais pour une dizaine de disciplines (sur une vingtaine), la hausse dépasse 3%. Et même 10% pour trois d'entre elles: la neurologie (+14,4%, à 101.442 euros), la chirurgie générale (+10,8% à 150.122 euros), et l'urologie (+10,5%, revenu moyen non précisé).
En tête du palmarès des revenus, les anesthésistes-réanimateurs ont profité d'une embellie de 6,6% pour atteindre 182.492 euros en moyenne.
Suivent les ophtalmologues (150.990 euros, soit une hausse de 2,4%), les chirurgiens généraux, les chirurgiens orthopédistes (147.437 euros, +4,5%), les gastroentérologues (131.331 euros, +7,1%) et les cardiologues (131.141 euros, +3,6%).
Ces bons résultats s'expliquent notamment par diverses revalorisations tarifaires, échelonnées entre mi-2017 et mi-2018, en vertu de la convention médicale signée en 2016 entre les syndicats de médecins et l'Assurance maladie.
AFP/VNA/CVN