Les relations diplomatiques Vietnam - Cambodge, un bien inestimable des deux peuples

L’Union des organisations d’amitié de Hanoï a organisé dimanche 6 janvier une rencontre en l’honneur du 40e anniversaire de la victoire de la défense de la frontière Sud-Ouest et de celle du Vietnam et du Cambodge sur le régime génocidaire de Pol Pot (7 janvier 1979).

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Le secrétaire du Comité du Parti pour Hanoï, Hoàng Trung Hai (5e à droite), a offert le 6 janvier des cadeaux aux anciens soldats volontaires vietnamiens en situation difficile.
Photo: Nguyên Cuc/VNA/CVN

"La victoire du 7 janvier 1979 a permis au peuple cambodgien de sortir du régime génocidaire de Pol Pot, de fermer une page sombre de l’histoire nationale, de mener une renaissance nationale et d’ouvrir une ère d'indépendance, de paix, de liberté et de développement", a déclaré Nguyên Lan Huong, présidente de l’Union des organisations d’amitié de Hanoï. "Il s’agit d’une victoire de la justice et de la solidarité entres les deux peuples vietnamien et cambodgien", a-t-elle ajouté.

Elle s’est également déclarée convaincue que la solidarité et l’amitié traditionnelles et la coopération intégrale entre les deux pays ne cesseraient d’être consolidées et développées, devenant un bien inestimable des deux peuples.

De son côté, l’ambassadeur du Cambodge au Vietnam, Prak Nguon Hong, a exprimé sa reconnaissance profonde envers le Parti, l’État, le Front de la Patrie, l’armée et le peuple du Vietnam, notamment les experts et soldats volontaires vietnamiens tombés pour l'indépendance de son pays.

Le 17 avril 1975, la résistance du peuple cambodgien contre les troupes américaines a réussi. Toutefois, les célébrations ont été courtes car le régime génocidaire, dont les chefs principaux étaient Pol Pot, Ieng Sary et Khieu Samphan, avait ravagé le pays.

En seulement trois ans, huit mois et 20 jours (de 1975 à 1979) d’existence, ce régime barbare, avec ses politiques de génocide, de travail forcé, de torture et d’extermination, a fait du Cambodge un enfer terrestre. Plus de 3 millions de Cambodgiens ont été exécutés et des centaines de milliers d’autres ont fui au Vietnam.

Le régime de Pol Pot ne s’est pas arrêté au génocide et à la trahison de la révolution du peuple. Il a sapé la solidarité et l’amitié traditionnelles entre Vietnamiens et Cambodgiens en envahissant la frontière Sud-Ouest du Vietnam.

Face à l’invasion de Pol Pot et à ses crimes barbares, le Parti, l’État, l’armée et le peuple vietnamiens se sont levés pour protéger l’intégrité territoriale de la Patrie et aussi la vie et les biens des habitants. Avec l’aide du Vietnam, le 2 décembre 1978, le Front uni national pour le salut du Kampuchéa a vu le jour.

Le 6 janvier 1979, les soldats volontaires vietnamiens, en coopération avec les forces armées de ce front, ont commencé des attaques contre le régime de Pol Pot à Phnom Penh. Le 7 janvier 1979, Phnom Penh a été libérée, marquant la fin de ce régime sanglant.

VNA/CVN

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