>>Coupe de France: dans l'ombre de Sala, Monaco s'enfonce plus
>>Ligue 1: le derby pour Lyon, Marseille stoppe la série noire
L'Argentin Emiliano Sala, alors attaquant à Nantes, lors du match contre Rennes en L1 au Roazhon Park, le 25 novembre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Nous avons repris les recherches. Deux avions décollent et nous concentrerons nos recherches sur une zone précise où, selon nous, nous avons la plus haute probabilité de trouver quelque chose, en nous basant sur l'étude des marées et de la météo depuis la disparition de l'avion", a tweeté vers 07h30 GMT la police.
"Les zones côtières autour d'Aurigny ainsi que les rochers et les îles seront également examinés depuis les airs", a ajouté la police sur le réseau social. Le monomoteur Piper PA-46 Malibu emprunté par le joueur de 28 ans, effectuant le trajet Nantes-Cardiff, a disparu des radars lundi soir 21 janvier vers 20h20 GMT, à une vingtaine de kilomètres au nord de l'île anglo-normande de Guernesey.
Le contrôle aérien de l'île voisine de Jersey avait précisé lundi soir 21 janvier que l'avion et ses deux occupants, qui volaient dans un premier temps à 5.000 pieds, avaient demandé à descendre et évoluaient à 2.300 pieds avant d'échapper aux radars.
Les recherches, entamées lundi soir 21 janvier, ont duré "quinze heures" et couvert près de 3.000 km2, selon la police. Elles avaient été interrompues mardi 22 janvier au coucher du soleil, reportant de plusieurs précieuses heures les chances de détecter tout signe de vie. Dans un message vocal envoyé via WhatsApp à des proches, le footballeur s'inquiétait de l'état de l'avion.
"Je suis dans l'avion, on dirait qu'il va tomber en morceaux, et je pars pour Cardiff", dit Emiliano Sala, selon ses paroles révélées mardi soir par le quotidien sportif argentin Olé. "Si dans une heure et demie vous n'avez plus de nouvelles de moi, je ne sais pas si on va envoyer des gens pour me rechercher, parce qu'on ne va pas me trouver, sachez-le. Papa, qu'est-ce que j'ai peur!", a-t-il ajouté.
AFP/VNA/CVN