>> L'OPEP prévoit une croissance de la demande mondiale de pétrole de 2,2% en 2024
>> G20 : pas d'accord sur un calendrier de réduction des énergies fossiles
>> Le pétrole accélère sur son élan, le WTI approche des 80 USD
Dépôt de stockage du pétrole dans la vallée de l'Oklahoma, aux USA. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a cédé 0,86% à 82,92 USD. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, a perdu 1,06% à 78,78 USD.
Après quatre séances consécutives de hausses, le Brent était monté mardi à 83,87 USD et le WTI à 79,90 USD, des sommets depuis avril. Dopés notamment par les baisses volontaires de production de membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses partenaires (Opep+), les cours ont marqué le pas après la décision de la Fed de relever encore les taux sur les fonds fédéraux de 25 points de base. Ils se situent désormais au plus haut depuis 2001 entre 5,25% et 5,50%.
Cette hausse des taux par la banque centrale américaine était largement attendue par les investisseurs, mais la question est de savoir dans quelle mesure de nouvelles montées des taux sont possibles dans les mois à venir, alors que l'inflation courbe l'échine aux États-Unis et que l'économie montre des signes de faiblesse.
Jerome Powell, le patron de la Fed, a juste indiqué que la banque centrale n'avait pas encore décidé si elle relèverait les taux à la prochaine réunion de septembre ou non. Les cours du brut ont été également influencés par une réduction moins forte qu'attendue des réserves commerciales américaines de brut, selon les données hebdomadaires publiées par l'Agence américaine d'informations sur l'énergie (EIA).
Durant la semaine achevée le 21 juillet, ces stocks se sont contractés de 600.000 barils, alors que les analystes prévoyaient une réduction de 2,2 millions de barils, selon un consensus établi par l'agence Bloomberg.
"Les prix du brut ont fléchi après le rapport de l'EIA sur les stocks de pétrole brut" qui ont "diminué moins que prévu, à cause de la montée des prix de l'essence qui a pesé sur la demande", a estimé Edward Moya d'Oanda.
APS/VNA/CVN