Dans un point de vente de fleurs et plantes d’agrément. Photo : Dang Huong/CVN |
Les trois grands marchés aux fleurs de la ville, qui se sont installés aux parcs du 23 septembre, de Gia Dinh et de Lê Van Tam, sont ouverts depuis le 3 février jusqu’au 9 février à midi pile (!), soit le 29e et dernier jour du dernier mois du calendrier lunaire.
À ces trois marchés s’en ajoutent 65 autres marchés dans tous les arrondissements et districts de la ville, outre une centaine de points de vente en périphérie de la municipalité.
Les fleurs proviennent de tout le pays, notamment de Bên Tre, Tiên Giang, Khanh Hoà, Thai Binh, Hai Duong et Hanoi. Celles qui sont en vedettes sont celles d’abricotier et de pêcher, ainsi que les chrysanthèmes, outre les petits orangers que sont les kumquats.
Dào Tuân Son, responsable d’un point de vente de fleurs de pêcher dans le parc du 23 septembre, déclare «J’ai apporté ici 70 pêchers du quartier de Nghia Tân, arrondissement de Câu Giây à Hanoi pour le marché du sud. Ce sont de belles et grandes plantes bien sélectionnées».
Rues et parcs sont inondés de fleurs et de plantes d’agrément. |
Hông Phong, responsable d’un stand floral au parc du 23 septembre, a aussi apporté des chrysanthèmes de la province de Khanh Hòa, précisant que «mes chrysanthèmes sont très appréciés durant le Têt, les clients en achètent pour les offrir ou embellir leur agence. Deux chrysanthèmes coûtent de 700.000 à 2 millions de dôngs».
Le marché aux fleurs 2013 est moins animé que l’an dernier, les achats sont en baisse et la quantité de fleurs est moindre. D’après les fleuristes, la raison tient d’abord au changement climatique, et les pertes sont estimées à 60-70%.
Bien que les marchés aux fleurs et autres points de vente aient été soigneusement préparés, les clients ne se pressent pas. À cause de mauvaises récoltes, les prix des fleurs ont augmenté un peu par rapport au précédent Têt. Les fleurs et plantes d’agrément sont affichées à des prix différents suivant leur taille, leur forme et leur beauté.
Par exemple, un abricotier coûte de 100.000 à 15 millions de dôngs, un rameau de pêcher ou un arbuste entier, de 500.000 à 7 millions de dôngs, un pot de chrysanthème, de 100.000 à un million de dôngs. Une corbeille d’orchidées se négocie à 200.000 dôngs mais le pot, de 500.000 à 3 millions de dôngs. Un kumquat se vend entre 500.000 et 5 millions de dôngs. Les fleurs au prix bon marché sont les célosies, à 60.000 dôngs le pot, et les œillets, de 80.000 à 100.000 le pot...
Les plantes d’agrément que l’on peut soigner et conserver cinq ou dix ans, qui coûtent plusieurs dizaines de millions de dôngs, ne sont pas rares. En effet, on a vu au parc du 23 septembre un magnifique abricotier à 20 millions de dôngs, ou encore un figuier à 25 millions de dôngs...
Dang Huong/CVN