>>Plus de 1.700 morts, les hôpitaux submergés
>>Événements en l’honneur de la Journée internationale de l’enfant
Hanoi compte aujourd’hui plus de 130 piscines - publiques et des complexes résidentiels. Cette année, plusieurs bassins «de luxe» dans les grands hôtels ou complexes résidentiels comme Royal city, Times city sont ouvertes au public. Les bassins publics, connus pour leurs tarifs abordables, sont toujours bondés, à l’inverse de ceux plus huppés, bien moins fréquentés en raison de frais d’entrée parfois exorbitants.
Pendant les jours d’été, les piscines sont toujours pleines à craquer du fait de leurs gestionnaires qui ne limitent pas le nombre d’entrées, dans un souci de faire un maximum d’argent.
Le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme stipule que la densité de nageurs dans une piscine ne doit pas dépasser une personne au mètre carré. Mais les piscines publiques - dans leur intégralité - enfreignent allègrement cette norme, ce qui affecte la qualité de l’eau et crée un milieu propice aux bactéries et à la transmission de maladies. L’eau ne peut pas être traitée correctement et les sauveteurs sont en effectifs insuffisants pour réaliser ce à quoi ils sont habilités : prévenir les noyades. Avec tous les risques que cela comporte...
«Lors d’une séance de natation, mon fils a été poussé dans le bassin pour adultes. La piscine était noire de monde. Il a eu très peur, car aucun sauveteur n’est venu nous aider. Il a fallu que j’alerte un jeune homme pour le sortir de là», reproche par exemple Nguyên Thanh Mai, de l’arrondissement de Hoàng Mai.
Boom des cours de natation
À 9h du matin, dans une piscine du Centre de la jeunesse de l’arrondissement de Thanh Xuân, les enfants, équipés d’un gilet de sauvetage, d’un bonnet de bain et de lunettes de natation sont prêts pour leur leçon du jour.
Depuis quelques temps, les parents commencent à prendre la bonne habitude d’inscrire leurs enfants, petits, à des cours de natation. Une solution optimale pour éviter les accidents de baignade et leur faire pratiquer une activité physique. Avec la venue de l’été, un vaste choix de formules est proposé, et ce pour toutes les bourses.
Par exemple, le Centre de la jeunesse propose un cours de 15 séances pour la modique somme de 1,2 million de dôngs. Idem au Centre sportif 10/10, moyennant cette fois 1,5 million (billet d’entrée inclus). Inutile de préciser que ces cours sont très demandés.
À la piscine de l’hôtel Bao Son, rue Nguyên Chi Thanh, un cours de dix séances est facturé 2,5 millions de dôngs, sans compter le billet d’entrée (65.000 dôngs). Et c’est encore pire dans les piscines des complexes Hapulico et Royal City, où les formules pour apprendre à nager sont proposées 3-4 millions de dôngs, plus le billet d’entrée (de 100.000 à 250.000 dôngs). Des dépenses que peu de gens peuvent se permettre.
Cet été, les cours de natation gratuits comme “E-natation maternelle”, organisés par le Centre E-natation, attirent de nombreux parents. Cette nouvelle méthode permet aux parents d’économiser beaucoup d’argent et à leur progéniture d’apprendre à nager dans de bonnes conditions. Du gagnant-gagnant, en somme.
>>Événements en l’honneur de la Journée internationale de l’enfant
De nombreuses piscines se retrouvent saturées et la qualité des services n’est plus garantie. Photo : Duy Minh/CVN |
Hanoi compte aujourd’hui plus de 130 piscines - publiques et des complexes résidentiels. Cette année, plusieurs bassins «de luxe» dans les grands hôtels ou complexes résidentiels comme Royal city, Times city sont ouvertes au public. Les bassins publics, connus pour leurs tarifs abordables, sont toujours bondés, à l’inverse de ceux plus huppés, bien moins fréquentés en raison de frais d’entrée parfois exorbitants.
Pendant les jours d’été, les piscines sont toujours pleines à craquer du fait de leurs gestionnaires qui ne limitent pas le nombre d’entrées, dans un souci de faire un maximum d’argent.
Le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme stipule que la densité de nageurs dans une piscine ne doit pas dépasser une personne au mètre carré. Mais les piscines publiques - dans leur intégralité - enfreignent allègrement cette norme, ce qui affecte la qualité de l’eau et crée un milieu propice aux bactéries et à la transmission de maladies. L’eau ne peut pas être traitée correctement et les sauveteurs sont en effectifs insuffisants pour réaliser ce à quoi ils sont habilités : prévenir les noyades. Avec tous les risques que cela comporte...
«Lors d’une séance de natation, mon fils a été poussé dans le bassin pour adultes. La piscine était noire de monde. Il a eu très peur, car aucun sauveteur n’est venu nous aider. Il a fallu que j’alerte un jeune homme pour le sortir de là», reproche par exemple Nguyên Thanh Mai, de l’arrondissement de Hoàng Mai.
Boom des cours de natation
Les parents commencent à prendre la bonne habitude d’inscrire leurs enfants, petits, à des cours de natation. Photo : TT/VNA/CVN |
À 9h du matin, dans une piscine du Centre de la jeunesse de l’arrondissement de Thanh Xuân, les enfants, équipés d’un gilet de sauvetage, d’un bonnet de bain et de lunettes de natation sont prêts pour leur leçon du jour.
Depuis quelques temps, les parents commencent à prendre la bonne habitude d’inscrire leurs enfants, petits, à des cours de natation. Une solution optimale pour éviter les accidents de baignade et leur faire pratiquer une activité physique. Avec la venue de l’été, un vaste choix de formules est proposé, et ce pour toutes les bourses.
Par exemple, le Centre de la jeunesse propose un cours de 15 séances pour la modique somme de 1,2 million de dôngs. Idem au Centre sportif 10/10, moyennant cette fois 1,5 million (billet d’entrée inclus). Inutile de préciser que ces cours sont très demandés.
À la piscine de l’hôtel Bao Son, rue Nguyên Chi Thanh, un cours de dix séances est facturé 2,5 millions de dôngs, sans compter le billet d’entrée (65.000 dôngs). Et c’est encore pire dans les piscines des complexes Hapulico et Royal City, où les formules pour apprendre à nager sont proposées 3-4 millions de dôngs, plus le billet d’entrée (de 100.000 à 250.000 dôngs). Des dépenses que peu de gens peuvent se permettre.
Cet été, les cours de natation gratuits comme “E-natation maternelle”, organisés par le Centre E-natation, attirent de nombreux parents. Cette nouvelle méthode permet aux parents d’économiser beaucoup d’argent et à leur progéniture d’apprendre à nager dans de bonnes conditions. Du gagnant-gagnant, en somme.
Duy Minh/CVN