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Le ministre de la Défense des Philippines, Delfin Lorenzana. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Si la Chine dit que la Mer Orientale est la sienne et qu’on a besoin de sa permission pour l’utiliser, je pense que cela est inacceptable pour n’importe qui (n’importe quel pays) dans la région, a dit le ministre Delfin Lorenzana, cité par l’agence de presse japonaise Kyodo News.
Il a également souligné que les Philippines se félicitaient de la présence de l’armée américaine en tant que "facteur de stabilité en Mer Orientale ainsi que dans la région".
Tous les pays de la région, tels que Singapour et l’Australie considèrent que nous avons encore besoin de la présence américaine jusqu’à ce que nous puissions, dans l’avenir, développer un mécanisme acceptable pour maintenir la stabilité, a-t-il indiqué.
Le conseiller Hermogenes Esperon a pour sa part déclaré que le fait que la Chine campe sur ses positions en Mer Orientale et s’oppose à la liberté de navigation et de survol dans cette région viole le droit maritime international et des règles établies.
Ces déclarations ont été faites à la veille de la visite aux Philippines du président chinois Xi Jinping, prévue la semaine prochaine.
Cependant, les deux responsables philippins ont fait savoir que le président Rodrigo Duterte continue de préserver de bonnes relations avec la Chine, notamment en mettant l’accent sur le commerce et d’autres domaines de la relation bilatérale qui contribuent à apaiser les tensions en Mer Orientale.
En 2016, saisie par les Philippines pour trancher son différend territorial avec Pékin en Mer Orientale, la Cour permanente d’arbitrage (CPA), qui siège à La Haye, a estimé que la Chine n’avait aucun droit historique dans la région et qu’elle avait violé les "droits souverains" des Philippines. La Chine a pourfendu le jugement de la CPA.
VNA/CVN