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Une femme reçoit une dose du vaccin contre le COVID-19, le 13 décembre 2021 à Accra. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Intitulé "La Déclaration d'Accra", le texte a été signé par les États membres lors de l'ouverture de la 23e réunion ordinaire de l'Assemblée des ministres de la Santé de la CEDEAO.
"Cette déclaration est une série d'engagements dont nous avons discuté avec les ministres pour nous engager à fournir la CSU", a commenté à cette occasion Stanley Okolo, directeur général de l'Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).
Selon M. Okolo, grâce à ces engagements, les pays membres de la CEDEAO veilleront à ce que tous les processus en termes de financement national soient mis en œuvre pour éliminer autant que possible les domaines où il existe des problèmes qui augmentent les dépenses personnelles des individus en matière de santé.
Les États membres de la CEDEAO amélioreront également l'accès à la santé des populations vulnérables grâce à ces engagements, a-t-il ajouté. "Il est essentiel de fournir un accès à la CSU aux personnes vulnérables, car ce que nous avons observé, c'est que la COVID-19 a poussé davantage les personnes vulnérables dans la pauvreté. En outre, les États membres collaboreront également entre eux, apprenant les uns des autres pour parvenir à la CSU", a-t-il conclu.
Par ailleurs, la Déclaration d'Accra a mis l'accent sur la collaboration pour développer la médecine traditionnelle comme source alternative de thérapie, soulignant également la nécessité de développer l'industrie pharmaceutique dans la sous-région pour combler l'écart entre la demande et l'offre de médicaments.
Xinhua/VNA/CVN