>>Promouvoir les activités commerciales
>>L’APEC CEO Summit à la recherche d’un consensus élevé
Le ministre vietnamien de l’Industrie et du Commerce Trân Tuân Anh (à gauche) et le ministre japonais de la Revitalisation économique Toshimitsu Motegi coprésident la conférence de presse, le 11 novembre à Dà Nang. |
Les ministres du Commerce de 11 pays membres du Partenariat transpacifique (TPP) réunis dans le cadre du Sommet des dirigeants économiques de l’APEC 2017, déclarent «s’être mis d’accord sur les éléments essentiels» pour un nouveau traité, désormais appelé Accord global et progressif de partenariat transpacifique (CPTPP), a indiqué samedi 11 novembre le ministre vietnamien de l’Industrie et du Commerce, Trân Tuân Anh.
Négocié sous l’administration Obama, le TPP avait été conclu en 2015 après d’âpres négociations par 12 pays représentant 40% de l’économie mondiale. Mais trois jours après son investiture, en janvier dernier, le président américain Donald Trump avait retiré les États-Unis du vaste traité commercial de libre-échange Asie-Pacifique.
Un accord complet et de haut niveau
sur la base des intérêts équilibrés
Les ministres ont convenu de ne pas apporter d’amendements au texte original mais de geler la mise en œuvre de certaines clauses pour assurer l’équilibre et la qualité du document dans le nouveau contexte, a indiqué le ministre Trân Tuân Anh lors d’une conférence de presse co-présidée par le ministre japonais de la Revitalisation économique Toshimitsu Motegi.
Ils ont souligné dans une déclaration commune que le CPTPP est un accord complet et de haut niveau sur la base des intérêts équilibrés de ses pays membres, en ce qui concerne leurs niveaux de développement.
Sur la base de cette déclaration, les ministres ont désigné des négociateurs en chef pour continuer à travailler sur des questions techniques litigieuses et procéder à des révisions juridiques en vue de la signature du pacte, a fait savoir le ministre Trân Tuân Anh.
Les résultats de la réunion ministérielle démontrent les efforts considérables déployés par les 11 pays membres du TPP pour stimuler le développement économique, créer des emplois, améliorer le niveau de vie des populations, faciliter le développement du commerce, renforcer les liens économiques régionaux et s’intégrer dans le monde.
Réunion ministérielle du TPP, les 9 et 10 novembre à Dà Nang. |
Photo : VNA/CVN |
Le plus grand accord de commerce du monde
Le TPP est un accord de libre-échange de nouvelle génération avec un niveau élevé d’engagement couvrant les questions commerciales et non commerciales. Outre le Japon et les États-Unis, le TPP comprend 10 autres pays : Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Vietnam.
Signé le 4 février 2016 en Nouvelle-Zélande, le TPP, qui est considéré comme le plus grand accord de commerce du monde de ces 20 dernières années, a pour objet de supprimer les barrières au commerce et à l’investissement entre les pays qui en sont parties et qui représentent près de 40% du PIB mondial et 30 % du commerce mondial.
Cependant, après avoir pris ses fonctions en janvier 2017, le président américain Donald Trump a décidé de retirer son pays du TPP, estimant qu’il allait à l’encontre des intérêts des travailleurs américains. Les autres pays signataires oeuvrent depuis pour relancer ce vaste accord commercial de libre-échange Asie-Pacifique.
Les dirigeants des 21 économies membres de l’Asie-Pacifique sont réunis depuis vendredi 10 novembre pour deux jours de sommet à Dà Nang, ville côtière du Centre du Vietnam.
Créé en 1989, l’APEC regroupe Australie, Brunei, Canada, République de Corée, États-Unis, Indonésie, Japon, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Philippines, Singapour, Thaïlande, Chine, Hong Kong (Chine), Taipei chinois, Mexique, Papouasie-Nouvelle Guinée, Chili, Pérou, Russie, Vietnam), lesquels représentent près de 60% du PIB mondial et environ 47% du commerce mondial.
Le Vietnam est devenu membre de l’APEC en 1998. Le pays a organisé avec succès l’APEC 2006, qui a adopté la Déclaration de Hanoï pour la mise en œuvre les objectifs de Bogor et améliorer la coopération au sein de l'APEC.