>>Le Japon privilégie les investissements dans les infrastructures au Vietnam
>>Une vague d'investissements japonais attendue au Vietnam
Plus de 70% des sociétés japonaises attendent également le bénéfice des dispositions des accords internationaux auxquels le Vietnam est partie. |
Photo : Danh Lam/VNA/CVN |
La moitié de ces entreprises japonaises apprécient particulièrement la stabilité sociopolitique, la croissance économique, les réformes des formalités administratives et fiscales, les infrastructures, l’amélioration de l’environnement d’investissement au Vietnam et, plus particulièrement à Hô Chi Minh-Ville.
À cela s’ajoute une main-d'œuvre abondante et de coût raisonnable. Dans le secteur manufacturier, le coût salarial est moitié moins cher qu’en Chine, en Thaïlande et en Malaisie.
Dans le centre commercial japonais Aeon Mall Long Biên, à Hanoi. |
Photo : VNA/CVN |
Plus de 70% des sociétés japonaises attendent également le bénéfice des dispositions des accords internationaux auxquels le Vietnam est partie, notamment le partenariat trans-pacifique (TPP), les accords de libre-échange Vietnam - Union économique Asie-Europe, Vietnam - UE, Vietnam - République de Corée, les accords de l’ASEAN, etc.
Aujourd'hui, les Japonais investissent principalement dans les secteurs manufacturier, de la distribution, des technologies de l’informatique, de la construction, des services dont l’hôtellerie.
Des difficultés
Cependant, l’industrie auxiliaire au Vietnam est faible, répondant seulement à 32,1% des besoins des entreprises, contre 36% en Malaisie, 40,5% en Indonésie, 55,5% en Thaïlande et 64,8% en Chine.
«Le gouvernement vietnamien devrait accorder un soutien plus important aux petites entreprises sur le plan financier, technologique, de la formation de ressources humaines, afin qu’elles puissent améliorer leur compétitivité et approvisionner les entreprises issues de l’investissement direct étranger. Le développement d’une industrie auxiliaire favorisera l’activité des entreprises étrangères, et attirera davantage l’investissement japonais», explique Yasuzumi Hirotaka.
En outre, des travailleurs vietnamiens ne sont pas encore fort en anglais, de sorte qu’il faudrait élaborer une stratégie de formation pour pallier cette faiblesse, selon Atsusuke Kawada, chef de la JETRO à Hanoi.