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Photo : Tuân Anh/VNA/CVN |
En tant qu'un des pays les plus touchés par les catastrophes naturelles et les effets du changement climatique, le Vietnam n’a pu rester en dehors des discussions lancées dans le cadre d'Habitat III.
Le 18 octobre, les participants se sont joints à des discussions portant sur des politiques et des mesures à prendre en matière de gestion des risques climatiques.
Sally A. Lee, maire de la ville Sorsogon, capitale de la province de Sorsogon aux Philippines, a déclaré dans son discours : «Nous ne pouvons pas empêcher les catastrophes naturelles. Elles se produisent malgré nous. Dans les pays d’Asie du Sud-Est, les tempêtes sont très fréquentes. L’important est que nous ayions des actions politiques nécessaires pour sauver leurs victimes». Sorsogon est considérée par le Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) en tant qu'exemple typique de prise de décisions appropriées dans la lutte contre les inondations et les crues qui surviennent annuellement.
En abordant les crues meurtrières qui ont récemment submergé le Centre du Vietnam, Sally A.Lee a constaté : «Il est crucial de se connecter à un large réseau commun. Une bonne prise de décisions politiques au niveau local est importante. Mais ce n’est pas assez, ces politiques doivent être étroitement liées avec celles prises au niveau central. Outre cela, il est également nécessaire d’obtenir les aides des organisations internationales, en particulier d’ONU-Habitat».
La création de réseaux de lutte contre le changement climatique est un sujet clé de la deuxième journée de travail d’Habitat III. Lors d’une table ronde de haut niveau organisée, de nombreux rapports présentés ont souligné la nécessité de renforcer les connexions entre les villes, les pays et les organisations, face aux défis climatiques.
NDEL/VNA/CVN