>>Une manifestation de "gilets jaunes" à Bruxelles a dégénéré
>>"Gilets jaunes": Macron veut aider "les fins de mois" difficiles mais maintient le cap
Manifestation sur les Champs- |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le mouvement de colère bien français, lancé le 17 novembre, commence à déborder les frontières de l'Hexagone: une centaine de "gilets jaunes" belges ont également manifesté vendredi 30 novembre à Bruxelles.
Galvanisé par le soutien des deux tiers des Français et une pétition "pour une baisse des prix du carburant à la pompe" qui a dépassé le million de signatures, le mouvement entend de nouveau se faire entendre au coeur de Paris, à portée de voix des décideurs politiques.
Ces derniers peinent à élaborer une réponse, désarçonnés par les revendications protéiformes de ce mouvement né des réseaux sociaux, hors de tout cadre politique ou syndical.
Le gouvernement, saturé d'appels des politiques à faire un geste pour ces revendications des citoyens les plus fragilisés, tente d'organiser une concertation avec des représentants, pour l'instant en vain.
Les annonces faites cette semaine par Emmanuel Macron - un dispositif pour limiter l'impact des taxes sur le carburant ainsi qu'une "grande concertation" - ont elles plus irrité que convaincu.
"Du vent", du "blabla", ont réagi plusieurs contestataires, dont certains restent campés sur les routes ou les ronds-points. "Il nous faut du concret, pas de l'enfumage", a résumé Yoann Allard, un ouvrier agricole de 30 ans.
De Buenos Aires où il participe au G20, le président français a redit jeudi 29 novembre vouloir répondre à "la colère légitime" et "la souffrance d'une partie du peuple" par "des décisions supplémentaires dans les semaines et les mois à venir", mais qui "ne seront jamais des reculs", alors que l'exécutif met en avant l'urgence écologique pour justifier ses mesures sur les carburants.
AFP/VNA/CVN