>>Un garde-frontière et sa mission d’alphabétisation
>>Des manuels sur Hoàng Sa inscrits au programme scolaire
Le soldat Dinh TiênThuoc prend soin de son enfant adopté. |
Photo: Lai Tân/CVN |
Heureusement, Vàng Xuân Binh qui est né dans une famille pauvre dans la province montagneuse de Hà Giang (Nord) a eu la possibilité d'accéder à l'éducation grâce à son adoption par les soldats en garnison au poste-frontière de Xin Mân. "Je peux maintenant manger de meilleurs repas, porter des vêtements plus chauds et surtout aller à l'école", a-t-il déclaré au journal Kinh tê & Dô thị (Économie et Urbanisme).
Dinh Tiên Thuoc, un garde-frontière, a déclaré que, reconnaissant les mauvaises conditions de vie de Bình, ils ont décidé de l’adopter. "Binh reçoit maintenant une allocation mensuelle de 500.000 de dôngs et partage les repas avec les soldats", a-t-il fait savoir.
Binh est l'un des 12 enfants défavorisés adoptés par les soldats du poste-frontière de Xin Mân. Ils sont maintenant devenus leurs pères et leurs frères.
Dans la province de Hà Giang, la pauvreté, le manque de structures d’enseignement, les infrastructures médiocres ont privé de nombreux enfants d’accès à l’instruction.
Pourtant, dans le cadre du programme d'assistance sociale du haut commandement des gardes-frontières intitulé "Ensemble, nous allons à l'école" (en vietnamien: Nâng buoc em toi truong) et lancé en 2014 dans tout le pays, les soldats ont aidé de nombreux enfants des zones frontalières et des minorités ethniques à bénéficier de meilleures conditions de vie et à accéder à l'éducation.
Partager des difficultés
Les soldats ont non seulement fourni aux enfants un soutien matériel, mais également un soutien moral. Après l’école, les soldats s’amusent avec les enfants. En fin de semaine, ils emmènent les enfants visiter des lieux historiques et leur racontent des histoires sur le pays et les épreuves surmontées par leurs aînés. Cela contribue à nourrir le patriotisme de la jeune génération et à protéger la souveraineté de la nation.
Giàng Min Cáo, père de Giàng Thia Toán, élève pauvre de la commune Phin Ung bénéficiant du programme, a raconté: "Ma famille est très pauvre. Nous avons seulement deux vaches, deux cochons et un petit carré d’herbes à éléphant".
Nguyên Hông Phong, chef des gardes-frontières de Xin Mân, a déclaré que, en dehors du temps consacré à leurs devoirs militaires, les soldats ont lancé des activités pour aider les populations locales à développer leur économie, éliminer la faim et réduire la pauvreté.
Cependant, ils sont toujours confrontés à des difficultés, notamment le fait que de nombreux enfants abandonnent l'école pour aller travailler et gagner de l'argent pour subvenir aux besoins de leur famille.
Le problème ne sera pas réglé sur le court terme, mais les soldats n'abandonneront pas et leurs efforts seront récompensés. Ma Thi Thao, professeur de Vàng Xuân Binh, a déclaré que le garçon était un excellent élève et qu'il se donnait beaucoup de mal dans ses études.
Diêu Thuy/CVN