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L’ouverture de la fête de la pagode des Parfums (Chùa Huong) en 2020. |
Photo : BTT/CVN |
Les fêtes printanières qui attirent le plus de monde sont celles de la pagode des Parfums et du mont Dông Da, à Hanoï, celles des temples des rois Hùng, dans la province de Phu Tho, celle du temple des Trân dans la province de Nam Dinh, mais aussi la fête des chants alternés de Lim dans la province de Bac Ninh ou encore la fête du mont Bà Den, dans la province de Tây Ninh.
Quel est leur point commun ? Réponse de Trân Huu Son, vice-président permanent de l’Association des folkloristes vietnamiens. "Les fêtes printanières qui ouvrent l’année sont souvent très attendues. Les gens y vont avec enthousiasme et empathie envers les autres. Il n’y a rien de plus fédérateur que ces fêtes printanières qui confortent les gens dans leur sentiment d’appartenir à une même communauté", explique-t-il. "Dans cette ambiance particulière d’une année qui commence, tout le monde rêve de choses nouvelles et meilleures".
Nguyên Viêt Chuc, directeur de l’Institut d’études culturelles de Thang Long. |
Photo : HNM/CVN |
Qu’elles soient en l’honneur des divinités légendaires ou des héros de la nation, toutes ces fêtes folkloriques se composent de deux parties : une partie rituelle et une partie festive. Elles constituent l’essence même de l’identité culturelle vietnamienne, affirme Nguyên Viêt Chuc, directeur de l’Institut d’études culturelles de Thang Long.
"La culture folklorique ne se traduit pas seulement par des chants, des musiques et des jeux populaires, elle cristallise l’intelligence de tout un peuple", remarque-t-il.
Si le printemps est la saison du renouveau de la nature, les fêtes printanières sont l’occasion pour les humains de resserrer les liens communautaires, de chérir le passé tout en regardant vers l’avenir.
VOV/VNA/CVN