COVID-19
Les étrangers qui décident de rester au Vietnam

Alors que l’Europe et les États-Unis sont devenus les nouveaux épicentres du COVID-19, plusieurs citoyens de ces pays ont décidé de rester au Vietnam pour préserver leur santé.

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(De gauche à droite) : David James, Patrick Davies et Wayne Paris.
Photo : NV/CVN

Wayne Paris a récemment annulé son vol vers les États-Unis pour rester au Vietnam. "Il y a trois semaines, j’ai décidé d’annuler mon retour dans mon pays natal. Je suis content de continuer à séjourner au Vietnam où je me sens en sécurité", a-t-il partagé.

Selon lui, le Vietnam a mené à bien la vulgarisation des informations sur le COVID-19. Les habitants de Hô Chi Minh-Ville où Wayne Paris habite, ont montré une attitude sérieuse dans la lutte contre cette pandémie. "On évite les endroits bondés et on reste à distance les uns des autres. On reste à la maison et on prend soin de soi", a-t-il souligné.

Il garde contact avec sa famille aux États-Unis. Il est soulagé parce que tous les membres de sa famille sont actuellement en bonne santé. "La réalité est pire que ce que j’imaginais. Le nombre de cas nouveaux et de morts augmentent de jour en jour", a déploré Wayne.

"Il y a des personnes infectées par le virus SARS-nCOV-2 mais nous ne le savons pas. Il est clair que les Vietnamiens sont plus sérieux. C’est pour cette raison que rester au Vietnam fut la meilleure option pour moi", a-t-il affirmé.

Les touristes étrangers portent les masques en visitant Hanoï.

Photo : Minh Quyêt/VNA/CVN

En toute quiétude

David James, un Anglais basé à CânTho (Sud), lit souvent les journaux pour suivre les mesures du gouvernement vietnamien. Il est vraiment impressionné par les efforts du Vietnam. "Je me sens en sécurité lorsque je reste à CânTho. La situation est sous contrôle. Vous pouvez comparer le nombre de cas au Royaume-Uni et au Vietnam, la différence est notable. Je préfère donc rester au Vietnam", a déclaré David James.

David suit les recommandations du ministère de la Santé et porte le masque au quotidien. "Les masques ne nous protègent pas à 100% du virus. Pourtant, ils sont utiles lorsque nous sommes en contact avec d’autres individus potentiellement porteurs du virus", a analysé David James.

Patrick Davies est un Anglais vivant à Hô Chi Minh-Ville. Il exprime son inquiétude face au nombre d’étrangers qui sont entrés au Vietnam. "J’espère ne pas voir une augmentation des cas infectés à cause de ces nouveaux entrants. Je suis professeur d’anglais. À cause de cette crise sanitaire, je ne travaille plus depuis trois mois, je n’ai plus de revenus. Malgré tout, j’ai choisi de rester au Vietnam et je pense que j’ai pris la bonne décision", a-t-il insisté.

Plus de 291.420 cas d'infection ont été détectés dans 165 pays et territoires depuis le début de l'épidémie qui a fait au moins 12.725 morts, selon un bilan établi par l'AFP samedi 21 mars à 19h00 GMT.
En Europe, l'Italie compte 4.825 morts pour 53.578 cas confirmés (dont plus de 6.000 guérisons).
Les États-Unis ont confirmé 22.177 cas avec 278 morts.


Vân Anh/CVN

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