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Des ouvriers ont installé le 7 mai à Jérusalem les premiers panneaux indiquant la direction de l'ambassade des États-Unis qui ouvrira le 14 mai à la suite d'une décision saluée comme historique par Israël. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le transfert de l'ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem concrétise la promesse faite le 6 décembre par le président Donald Trump et liée à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël.
Cette rupture avec des décennies de diplomatie américaine et de consensus international a comblé les Israéliens et ulcéré les Palestiniens.
L'inauguration coïncide avec le 70e anniversaire, selon le calendrier grégorien, de la création de l'État d'Israël.
L'inauguration a lieu dans une période éminemment sensible. Les Palestiniens se mobilisent depuis des semaines dans la bande de Gaza contre le blocus israélien de l'enclave et au nom du "droit au retour" sur les terres de 1948.
L'annonce par le président Trump du retrait de l'accord nucléaire iranien a en outre ajouté aux profondes incertitudes régionales. Les tensions sont brusquement montées d'un cran dans la nuit de mercredi 9 mai à jeudi 10 mai entre l'Iran et Israël en Syrie.
M.Trump avait exprimé son souhait d'assister à l'inauguration de l'ambassade, provisoirement installée dans les locaux de ce qui était le consulat américain, en attendant la construction d'une nouvelle représentation.
Il ne devrait finalement pas en être, mais sa fille Ivanka, le mari de cette dernière et conseiller de la Maison Blanche Jared Kushner, le secrétaire d'État adjoint John Sullivan et le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin figureront parmi les 800 invités attendus à l'inauguration.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué le transfert de l'ambassade et encouragé d'autres pays à suivre l'exemple américain, qui n'a pas provoqué l'effet d'entraînement espéré.
AFP/VNA/CVN