Ce projet de cinq ans s’oriente vers le développement d’un marché commercial faisable pour les services et biens de prévention du VIH, a indiqué Ariel Pablos-Mendez, administrateur adjoint du Bureau de la santé mondiale de l’USAID.
Le projet va mobiliser les solutions professionnelles, l’intérêt et les ressources du secteur privé. Les organisations privées sont à la fois fournisseuses des biens, services de santé de prévention du VIH et mécènes du projet, a fait savoir le responsable.
Les organisations privées sont fournisseuses des biens et services de santé de prévention du VIH. Photo : tiengchuong/CVN |
Dans le cadre du projet, l’Agence américaine pour le développement international (USAID) va collaborer avec entreprises privées pour fournir des données sur le marché, les dossiers clients et assister financièrement les solutions innovantes des entreprises participant à ce marché.
Un groupe de conseil sur le développement du marché sera également mis en place pour réaliser les études de marché et de comportements du consommateur, aider à l’ajustement de politiques et réglementations, fournir une aide technique et créer des conditions à la participation du secteur privé.
L’USAID va aussi se coordonner avec les organismes d’État pour bénéficier des aides en matière de politiques et juridique, y compris l’introduction d’ un sceau d’assurance de la qualité des préservatifs et d’autres biens et services de prévention du VIH.
Les entreprises publiques peuvent participer à plusieurs composants du projet en tant que productrices, fournisseuses des biens et services, canaux de distribution, détaillants et via les programmes de responsabilité sociétale des entreprises pour avoir des solutions efficaces permettant d’améliorer la situation de la maladie au Vietnam, a estimé Vo Tân Thành, directeur de l’antenne de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Vietnam à Hô Chi Minh-Ville.
Le Vietnam recense actuellement 260.000 personnes vivant avec le VIH et dont 56% connaissent leur statut sérologique. En juin 2014, environ 86.771 personnes séropositives dans l’ensemble du pays bénéficiaient d’un traitement antirétroviral, soit un taux de 32%. Le taux de personnes sous traitement parvenant à un état de suppression de charge virale reste faible, de l’ordre de 5%.
VNA/CVN