Les Eagles of Death Metal de retour à Paris moins d'un mois après les attentats

"Merci Paris, on t'aime !" : moins d'un mois après l'attentat sanglant lors de son concert au Bataclan, le groupe Eagles of Death Metal est remonté sur scène le 7 décembre dans la capitale française pour une courte, mais très symbolique, apparition à la fin du concert de U2.

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Les rockers américains ont rejoint les Irlandais de U2 en toute fin de spectacle sous les ovations du public, pour entonner avec eux People have the power, le tube de Patti Smith. Puis U2 leur a laissé la scène pour que les Californiens, dont la notoriété est devenue planétaire depuis les attaques jihadistes qui ont fait 130 morts et plus de 350 blessés le 13 novembre à Paris, puissent interpréter un de leurs morceaux.

Bono, leader du groupe Bono (3e, gauche), et Jesse Hughes (4e, droite), chanteur du groupe américain Eagles of Death Metal,
Photo : AFP/VNA/CVN

"Merci Paris, on t'aime ! Et merci à U2 de nous donner cette occasion", a lancé le chanteur des Eagles of Death Metal, Jesse Hughes, vêtu d'un costume d'un blanc immaculé, au public de l'AccorHotels Arena, salle qui peut accueillir jusqu'à 20.000 personnes.

Le 13 novembre, "EODM" jouait au Bataclan devant près de 1.500 personnes quand un commando de jihadistes est entré dans la salle de concerts et a ouvert le feu, faisant 90 morts, dont le responsable commercial du groupe, Nick Alexander, et trois membres de leur maison de disques.

"EODM" a annulé sa tournée européenne après cette attaque. "C'est génial qu'ils soient de retour aussi vite. C'est un vrai pied de nez aux terroristes", ont commenté Marie-Jeanne Miens et son compagnon Martial Perz, des fans de U2, venus du nord de la France pour assister au concert.

Pendant près de deux heures, les membres de U2, qui étaient eux aussi à Paris au moment des attentats, avaient auparavant enchaîné leurs tubes dans un concert tout en symboles, ponctué de vidéos de villes marquées par les guerres, de Londonderry en Irlande du Nord à Kobané en Syrie...

Bono, le leader de U2, s'est adressé à plusieurs reprises en français au public. "Nous sommes tous parisiens ce soir", a-t-il déclaré, reprenant à plusieurs reprises la devise de la République française : "liberté, égalité, fraternité". "Si vous croyez en la liberté, Paris est votre maison".

Les noms des victimes des attentats se sont affichés sur un écran géant en bleu, blanc, rouge quand il s'est mis à chanter Ne me quitte pas de Jacques Brel.

Selon leur maison de disques, "EODM", qui est devenu, bien malgré lui, un symbole de liberté depuis l'attentat, va reprendre sa tournée européenne en février.

"Je veux être le premier groupe à jouer au Bataclan quand il rouvrira", a récemment assuré Jesse Hughes au site Vice.


AFP/VNA/CVN

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