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Pratique rituelle essentielle de la vie spirituelle des Muong, le rituel Mo Muong reflète leurs concepts relatifs aux êtres humains, à la nature et à l’univers. |
Photo: VNA/CVN |
Le gouvernement a agréé la soumission de deux dossiers de proposition d’inscription du rituel "Mo Muong" et de "l’art du chèo" à l’UNESCO, a-t-on appris vendredi 29 mars de l’Office du gouvernement.
Le vice-Premier ministre Trân Hông Hà a mandaté le ministre de la Culture, des Sports et du Tourisme pour signer les dossiers de candidature conformément à la réglementation en vigueur, a-t-il précisé dans le document N°2082/VPCP-KGVX.
Le patrimoine culturel immatériel "Mo Muong" (Hoà Binh, Thanh Hoa, Ninh Binh, Phu Tho, Son La, Hanoï et Dak Lak) est proposé pour inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente.
Pratique rituelle essentielle de la vie spirituelle des Muong, le "Mo Muong" reflète est associé à de nombreux rituels et croyances, véhiculant l’esprit de solidarité, de la famille, de la communauté et de la nation, contribuant à la protection et au raffinement de la culture Muong durant toutes les périodes historiques.
Né au Xe siècle, le chèo (théâtre populaire), est un art traditionnel original qui joue un rôle important dans la vie spirituelle des Vietnamiens. |
Photo: VNA/CVN |
Le patrimoine culturel immatériel "l’art de chèo" (Thai Binh, Ninh Binh, Hà Nam, Nam Dinh, Hai Duong, Hung Yên, Bac Ninh, Vinh Phuc, Phu Tho, Quang Ninh, Bac Giang, Thai Nguyên, Hanoï et Hai Phong) est proposé pour inscription sur la la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Né au Xe siècle dans le delta du fleuve Rouge puis répandu dans la région moyenne du Nord et au nord du Centre, le "chèo" (théâtre populaire), est un art traditionnel original qui joue un rôle important dans la vie spirituelle des Vietnamiens.
Autrefois, les scènes de "chèo" se produisaient dans la cour de la maison communale, de la pagode, de la maison des familles nobles. La scène n’était qu’une natte étalée au centre de la cour, les artistes se produisaient dessus, les instrumentistes se trouvaient au bord de la natte et les spectateurs se tenaient debout devant et des deux côtés de la scène.
Au fil du temps, l’espace de la scène a changé. Aujourd’hui, le "chèo" est produit non seulement dans la cour de la maison commune mais aussi sur de grandes scènes équipées de matériel audiovisuel moderne. Le contenu des pièces est actualisé pour s’approcher de la vie moderne, permettant d’apporter l’art du "chèo" au grand public.
VNA/CVN