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Le 25 août, dans une ruelle de la ville de Thu Duc, qui est rattachée à Hô Chi Minh-Ville, deux volontaires s’occupent de transporter une patiente handicapée de 63 ans à l’hôpital. L’un la porte dans ses bras et l’autre porte ses affaires en se faufilant dans une petite allée de 40 m de long.
Des médecins et agents sanitaires des dispensaires ambulants sont très occupés. |
"Il nous arrive souvent de porter les patients dans nos bras pour les faire monter et descendre de l’ambulance. C’est d’ailleurs la seule façon de procéder s’ils ne peuvent pas se tenir debout eux-mêmes", nous dit Nguyên Tuân Anh, l’un des deux volontaires.
Nguyên Tuân Anh et son ami Huynh Ngoc Anh travaillent pour le dispensaire ambulant de l’arrondissement de Linh Trung. Ce dispensaire est entré en service le 23 août dernier. Un médecin et deux étudiants de l’Académie de médecine sont venus prêter main forte à l’établissement, se félicite la doctoresse Truong Nguyên Doan Hanh qui pilote ce dispensaire.
“L’état des patients peut évoluer très rapidement. En effet, 10% des personnes sans comorbidités peuvent tout d’un coup souffrir d’une insuffisance respiratoire, alors la tâche des dispensaires ambulants est de leur donner de l’oxygène, de vérifier leurs signes vitaux et de leur transporter rapidement à l’hôpital",explique-t-elle.
Le district de Binh Chanh dispose de 15 dispensaires ambulants, composés d’agents médicaux locaux, de volontaires et d’assistants divers. Chaque patient qui reste chez lui se voit attribuer une trousse à médicaments. Les médecins viennent mesurer leur taux de saturation artérielle en oxygène, leur donner de l’oxygène en cas de besoin, faire des examens préliminaires et prendre contact avec un hôpital pour un transfert si l’état s’aggrave.
"Nous avons dans notre district 252 patients qui restent chez eux, et 15 dispensaires ambulants ont été créés pour venir à leur rescousse”, fait savoir le docteur Pham Van Tuân, directeur du centre médical de Binh Chanh.
Du 19 au 26 août, Hô Chi Minh-Ville a créé 401 dispensaires ambulants censés surveiller chacun entre 50 et 100 patients.