FMI
Les dettes privées accumulées pendant la pandémie pourraient ralentir la reprise

Les dettes accumulées par les particuliers et les entreprises pendant la pandémie pourraient ralentir la croissance du PIB des pays développés de 0,9%, et des pays émergents de 1,3%, au cours des trois prochaines années, selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI) publié lundi 18 avril.

>>Le chef de l'ONU salue la création d'un nouveau fonds fiduciaire par le FMI

>>La tension en Ukraine ralentit la croissance mondiale, prévient le FMI

>>Dans l'ombre de l'aide humanitaire, le soutien macroéconomique à l'Ukraine

Siège du FMI à Washington.
Photo : AFP/VNA/CVN

Pour soutenir l'économie, les gouvernements ont adopté des mesures exceptionnelles début 2020, notamment en accordant des prêts à grande échelle ou en suspendant le remboursement des dettes. Mais ces aides ont aussi augmenté le niveau d'endettement de certains acteurs, en particulier dans les secteurs les plus touchés comme le tourisme et la restauration, ou des ménages aux plus bas revenus.

"Les ménages aux prises avec des contraintes financières et les entreprises vulnérables, dont le nombre et la proportion ont augmenté pendant la pandémie de COVID-19, vont probablement réduire davantage leurs dépenses, en particulier dans les pays où l'encadrement des faillites est inefficace et les marges de manoeuvre budgétaires limitées", explique le FMI.

Pour éviter d'aggraver les problèmes, les gouvernements doivent "calibrer le rythme de leur assainissement budgétaire", recommande l'organisation internationale. "Là où la reprise est bien engagée et où les comptes financiers sont sains, le soutien budgétaire peut être réduit plus rapidement, ce qui facilite le travail des banques centrales", avance le rapport.

Ailleurs, les gouvernements peuvent envisager des mesures ciblées. En aidant par exemple les secteurs où les faillites sont les plus nombreuses, ou en accordant des incitations aux restructurations plutôt qu'aux liquidations.

"Pour alléger la charge pesant sur les finances publiques, des hausses temporaires d'impôts sur les bénéfices excédentaires pourraient être envisagées, remarque le rapport. Cela aiderait à récupérer une partie des transferts aux entreprises qui n'en avaient pas besoin".

APS/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top