>>Le traitement des créances douteuses progresse
>>Un soutien juridique fort pour régler les créances douteuses
>>Règlement des dettes douteuses et des propriétés croisées
À la fin de l’année fiscale de 2014, l’État possède encore l’intégralité du capital social de 781 groupes et compagnies générales du secteur public. Selon les statistiques des Comités populaires provinciaux et des ministères, ces entreprises possèdent un montant total de créances de 293.617 milliards de dôngs, dont 13.570 milliards de créances douteuses, soit 4,6% du total.
Les créances douteuses des entreprises du secteur public résultent de contrats de construction et du secteur de l’agriculture. |
Photo : Dôhoa/CVN |
Les entreprises titulaires des plus montants de créances douteuses sont le Groupe pétrolier et gazier national du Vietnam (3.113 milliards de dôngs), le Groupe des postes et télécommunications du Vietnam (1.807 milliards), le Groupe des télécommunications de l’armée (616 milliards), et la Compagnie générale d’industrie du ciment du Vietnam (613 milliards).
Selon le rapport du gouvernement, la croissance des entreprises publiques leur permet d’accélérer le règlement de leurs dettes. Les efforts ont porté leurs fruits avec la Compagnie générale d’essence et de pétrole de l’armée qui a ramené son coefficient de dettes à payer sur trésorerie à 1,01, et la Compagnie générale de navigation maritime du Vietnam, à 1,8.
D’après les statistiques, dans le groupe des compagnies mères, ce coefficient est de 0,8. Selon l’arrêté gouvernemental N°206 datant de 2013 sur la gestion des dettes des entreprises publiques, le montant des dettes à régler ne doit pas être supérieur à trois fois celui de la trésorerie. Mais 28 compagnies générales déplorent un coefficient trois fois supérieur : Compagnie générale de la radio, de la télévision et de l'information (48,27 fois), Compagnie générale d’installation de machines du Vietnam (11,67 fois), Compagnie générale 36 (11,01 fois), et Compagnie générale Sông Dà (10,03 fois).
Selon les estimations du gouvernement, les créances douteuses des entreprises du secteur public résultent de contrats de construction et du secteur de l’agriculture. Un constat conforme à la stagnation du marché immobilier et à la faible relance de la production agricole.