>>GrabBike sonne la révolution du mototaxi
>>Uber reste au Vietnam
Le secteur du transport par taxi a connu une concurrence encore plus vive avec le lancement rapide de nombreuses applications d’appel.
En juillet dernier, une société de technologies a lancé son application d’appel de taxi pour smartphone, iMove. Elle donne toutes informations réactualisées en temps réel sur les compagnies, les chauffeurs, les trajets et les tarifs. Les utilisateurs peuvent prendre contact avec n’importe quelle compagnie. «iMove est gratuite pour les compagnies pour l’instant. Nous nous rémunérons par la publicité, et, plus tard, avec les compagnies», explique Truong Trong Hào, directeur exécutif d’iMove.
En février dernier, la compagnie Mai Linh a dévoilé sa propre application qui ressemble à Uber. Deux mois après, Vinasun a expérimenté App avec de nouvelles fonctionnalités comme le choix de la voiture et l’annonce à l’avance sur le coût du trajet.
Fin 2014, le Service des transports et des communications a présenté, conjointement avec le Service des sciences et des technologies de Hô Chi Minh-Ville, l’application LiveTaxi. Outre des fonctionnalités similaires à celles d’Uber, de GrabTaxi et d’EasyTaxi, elle offre aux compagnies de taxi des services de gestion et de régulation afin qu’elles puissent gérer le nombre et la fréquence de passage de leurs véhicules en circulation.
Une amélioration continue des services
Sous la pression d’Uber, les compagnies de taxis traditionnelles sont obligées d’évoluer. La concurrence entre Uber et ces dernières devient acharnée alors que chacun s’efforce d’améliorer ses services pour attirer la clientèle.
«L’année prochaine, Uber va arriver dans plusieurs autres villes du Vietnam. Elle propose même de nouveaux services tels que location d’hélicoptère ou livraison de repas à domicile», annonce Dang Viêt Dung, d’Uber Vietnam.
De leur côté, les compagnies de taxi comme Vinasun ou Mai Linh ont programmé d’acheter de nouveaux véhicules pour satisfaire les besoins de leurs clients, et lanceront des applications d’appel modernes dans de nombreuses villes et provinces.
Interrogé sur l’état de la concurrence, le directeur général adjoint de Vinasun, Ta Long Hy, a admis que les tarifs d’Uber sont plus raisonnables que ceux des compagnies. «Uber ne s’inscrit pas dans une logique d’affaires au sens traditionnel du terme, c’est un service d’intermédiation : la société qui gère ce système ne fournit que des moyens d’activité et des informations à ses membres, n’a pas de parc de véhicules à gérer et n’est pas soumise à la législation sur le transport par taxi, tandis que ses membres ne supportent que très peu de frais et ne payent pas d’impôt ni de taxes, puisqu’il s’agit d’une sorte de covoiturage... Les compagnies, elles, sont de réelles entreprises de transport, soumises à la législation correspondante, investissant, entretenant et gérant un parc de véhicule, avec des coûts d’exploitation, notamment l’assurance de leurs véhicules et chauffeurs, et payent des impôts… », rappelle-t-il.
Dans cette compétition avec Uber, les compagnies de taxis risquent de perdre un bon nombre de clients si elles ne cherchent pas à réduire leurs coûts et à offrir les meilleurs services. Finalement, le grand bénéficiaire de cette situation, c’est l’usager qui voit ses possibilités de choix de services se multiplier, et les prix, baisser.
>>Uber reste au Vietnam
Avec iMove, les utilisateurs peuvent prendre contact avec n’importe quelle compagnie de taxi. Photo : Vietbao/CVN |
Le secteur du transport par taxi a connu une concurrence encore plus vive avec le lancement rapide de nombreuses applications d’appel.
En juillet dernier, une société de technologies a lancé son application d’appel de taxi pour smartphone, iMove. Elle donne toutes informations réactualisées en temps réel sur les compagnies, les chauffeurs, les trajets et les tarifs. Les utilisateurs peuvent prendre contact avec n’importe quelle compagnie. «iMove est gratuite pour les compagnies pour l’instant. Nous nous rémunérons par la publicité, et, plus tard, avec les compagnies», explique Truong Trong Hào, directeur exécutif d’iMove.
En février dernier, la compagnie Mai Linh a dévoilé sa propre application qui ressemble à Uber. Deux mois après, Vinasun a expérimenté App avec de nouvelles fonctionnalités comme le choix de la voiture et l’annonce à l’avance sur le coût du trajet.
Fin 2014, le Service des transports et des communications a présenté, conjointement avec le Service des sciences et des technologies de Hô Chi Minh-Ville, l’application LiveTaxi. Outre des fonctionnalités similaires à celles d’Uber, de GrabTaxi et d’EasyTaxi, elle offre aux compagnies de taxi des services de gestion et de régulation afin qu’elles puissent gérer le nombre et la fréquence de passage de leurs véhicules en circulation.
Une amélioration continue des services
Sous la pression d’Uber, les compagnies de taxis traditionnelles sont obligées d’évoluer. La concurrence entre Uber et ces dernières devient acharnée alors que chacun s’efforce d’améliorer ses services pour attirer la clientèle.
La concurrence entre Uber et les compagnies de taxis traditionnelles devient acharnée alors que chacun s’efforce d’améliorer ses services pour attirer la clientèle. Photo : Hoàng Phuong/VNA/CVN |
«L’année prochaine, Uber va arriver dans plusieurs autres villes du Vietnam. Elle propose même de nouveaux services tels que location d’hélicoptère ou livraison de repas à domicile», annonce Dang Viêt Dung, d’Uber Vietnam.
De leur côté, les compagnies de taxi comme Vinasun ou Mai Linh ont programmé d’acheter de nouveaux véhicules pour satisfaire les besoins de leurs clients, et lanceront des applications d’appel modernes dans de nombreuses villes et provinces.
Interrogé sur l’état de la concurrence, le directeur général adjoint de Vinasun, Ta Long Hy, a admis que les tarifs d’Uber sont plus raisonnables que ceux des compagnies. «Uber ne s’inscrit pas dans une logique d’affaires au sens traditionnel du terme, c’est un service d’intermédiation : la société qui gère ce système ne fournit que des moyens d’activité et des informations à ses membres, n’a pas de parc de véhicules à gérer et n’est pas soumise à la législation sur le transport par taxi, tandis que ses membres ne supportent que très peu de frais et ne payent pas d’impôt ni de taxes, puisqu’il s’agit d’une sorte de covoiturage... Les compagnies, elles, sont de réelles entreprises de transport, soumises à la législation correspondante, investissant, entretenant et gérant un parc de véhicule, avec des coûts d’exploitation, notamment l’assurance de leurs véhicules et chauffeurs, et payent des impôts… », rappelle-t-il.
Dans cette compétition avec Uber, les compagnies de taxis risquent de perdre un bon nombre de clients si elles ne cherchent pas à réduire leurs coûts et à offrir les meilleurs services. Finalement, le grand bénéficiaire de cette situation, c’est l’usager qui voit ses possibilités de choix de services se multiplier, et les prix, baisser.
Duy Minh/CVN