>>Tout est fin prêt pour l’examen national de fin d’études secondaires
>>Les lycéens tous prêts pour l’examen national de fin d’études
Cette année, ce n’est pas la rareté des logements mais une chaleur étouffante que doivent affronter les lycéens et leurs parents. Contrairement à l’an passé les chambres sont prêtes pour les candidats. Trân Thi Hop (54 ans), mère d’un candidat passant l’examen à l’Université des sciences naturelles (rattaché à l’Université nationale de Hanoi) est heureuse d’avoir une place dans le pensionnat de Mê Tri dans la rue Luong Thê Vinh, arrondissement de Thanh Xuân.
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| Les candidats au bac ont dû faire face à une forte vague de chaleur, avec parfois plus de 40ºC. Photo : Công Mao/VNA/CVN |
«Le loyer coûte 40.000 dôngs par jour. Notre logement est bien équipé. De plus, les plats de la cantine sont à bons prix, environ 15.000 dôngs par ration de riz», confie Mme Hop. Cette femme et sa fille, Trân Thi Minh Phuong (née en 1997) sont logées au premier étage, dans une chambre spacieuse et aérée, pourvue d’un ventilateur au plafond. Malgré ces conditions convenables, Phuong ne parvient pas à supporter cet épisode caniculaire. «Il fait chaud, deux ventilateurs ne nous suffisent pas. J’ai dû acheter un ventilateur électrique de plus, car ma fille se retourne dans son lit sans pouvoir fermer l’oeil à cause de la chaleur», confie Mme Hop.
La température est plus pénible pour les candidats habitants provisoirement dans ces logements que pour les étudiants qui les ont loués dans l’année scolaire. Ces chambres sont petites, mal équipées donc la chaleur est plus importante. Duong Thi Thu Huong et Nguyên Thi Phong, deux candidates originaire de Vu Ban, province de Nam Dinh (Nord) sont locataires d’une chambre de 10 m² près de leur lieu l’examen et n’ont pas de fenêtre. Le prix du loyer est de 100.000 dôngs par jour. Face à la canicule, les deux lycéennes révisent devant le ventilateur et les pieds dans l’eau.
Les températures extrêmes ne découragent pas pour autant les jeunes candidats. «Malgré la chaleur étouffante, nous participerons à l’examen alors nous faisons un effort», a partagé Huong. «Quand nous avons trop chaud, nous allons au café ou entrons dans l’Université des sciences sociales et humaines pour profiter de l’ombre. C’est pourtant plus difficile de s’y concentrer car ce sont des lieux publiques», selon Phong.
Nguyên Van Hùng et son fils, venant de Hà Nam (Nord) louent une chambre près de l’Université des sciences naturelles. Malheureusement, ils doivent eux aussi se rendre au café pour éviter la chaleur due à une coupure d’électricité. «Il fait vraiment chaud. Nous ne mangeons que du Bun et du Pho. J’espère un climat plus clément pour les jours d’examens suivants», d’après M. Hùng.
Ngoc Yên/CVN