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>>Le Vietnam apprécie le soutien de la Banque mondiale
"Toutes les banques ont peur des risques lorsqu’elles accordent des crédits", indique Nguyên Thi Kim Tuyên, directrice adjointe de la succursale d’Agribank dans la province de Bà Ria-Vung Tàu (Sud). Ces dernières années, sa branche n’a connu qu’une lente croissance du crédit. Au cours des cinq premiers mois de l'année, le volume total de crédits accordés est de 4.090 milliards de dôngs, soit une baisse de 60 milliards par rapport à fin 2014. Raison : de nombreuses entreprises ont diminué leur production ou cessé leur activité. Ainsi, les banques perdent leurs clients potentiels et les créances douteuses ont augmenté.
"Depuis trois ans, j’ai du mal à traiter les créances douteuses", confie M. Trung, employé d’une succursale d'une banque à Vung Tàu. "Des crédits accordés dans le cadre des programmes de promotion et de soutien sont très difficiles à recouvrir car il n’y a pas de biens hypothéqués", ajoute-t-il.
S’inquiétant des risques, certaines grandes banques de Hô Chi Minh-Ville ont restreint leur octroi de crédits dans les secteurs liés à l’immobilier. Selon un responsable d’une succursale d'une banque à Cu Chi (en banlieue de Hô Chi Minh-Ville), cette limitation des crédits dans les projets immobiliers est normale en raison des risques de non-recouvrement, au point que les enveloppes de crédit pour l’achat ou la réparation de maisons ne sont pas encouragées, et ce malgré le fait que la banque n’ait pas accompli son plan annuel de crédits.
Chaque banque a son propre plan de commerce
Pour atteindre le ratio de créances douteuses en dessous de 3% imposé par la Banque d’État, de nombreux établissements ont réduit leurs prêts et augmenté la mobilisation de l'épargne.
Ces derniers temps, les banques ont augmenté leurs taux d’intérêt d’entre 0,2% et 0,5% par an en appliquant plusieurs politiques préférentielles. Chaque banque a son propre plan de commerce convenable. À Hô Chi Minh-Ville, les banques préfèrent accorder des crédits, car cette localité possède une économie très développée et dynamique. Tandis que les provinces, qui n’ont pas de points forts dans le tourisme, les services et l’industrie, encourent de nombreux risques, car les activités économiques comme l’agriculture ou la pêche dépendent du climat. Les succursales des banques dans ces localités privilégient donc la mobilisation de l’épargne.
"Il faut de la bonne gouvernance au sein des banques pour éviter les risques dans le réseau", soulignent des experts.
>>Le Vietnam apprécie le soutien de la Banque mondiale
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| De nombreuses banques augmentent la mobilisation de l'épargne. Photo : Trân Viêt/VNA/CVN |
"Toutes les banques ont peur des risques lorsqu’elles accordent des crédits", indique Nguyên Thi Kim Tuyên, directrice adjointe de la succursale d’Agribank dans la province de Bà Ria-Vung Tàu (Sud). Ces dernières années, sa branche n’a connu qu’une lente croissance du crédit. Au cours des cinq premiers mois de l'année, le volume total de crédits accordés est de 4.090 milliards de dôngs, soit une baisse de 60 milliards par rapport à fin 2014. Raison : de nombreuses entreprises ont diminué leur production ou cessé leur activité. Ainsi, les banques perdent leurs clients potentiels et les créances douteuses ont augmenté.
"Depuis trois ans, j’ai du mal à traiter les créances douteuses", confie M. Trung, employé d’une succursale d'une banque à Vung Tàu. "Des crédits accordés dans le cadre des programmes de promotion et de soutien sont très difficiles à recouvrir car il n’y a pas de biens hypothéqués", ajoute-t-il.
S’inquiétant des risques, certaines grandes banques de Hô Chi Minh-Ville ont restreint leur octroi de crédits dans les secteurs liés à l’immobilier. Selon un responsable d’une succursale d'une banque à Cu Chi (en banlieue de Hô Chi Minh-Ville), cette limitation des crédits dans les projets immobiliers est normale en raison des risques de non-recouvrement, au point que les enveloppes de crédit pour l’achat ou la réparation de maisons ne sont pas encouragées, et ce malgré le fait que la banque n’ait pas accompli son plan annuel de crédits.
Chaque banque a son propre plan de commerce
Pour atteindre le ratio de créances douteuses en dessous de 3% imposé par la Banque d’État, de nombreux établissements ont réduit leurs prêts et augmenté la mobilisation de l'épargne.
Ces derniers temps, les banques ont augmenté leurs taux d’intérêt d’entre 0,2% et 0,5% par an en appliquant plusieurs politiques préférentielles. Chaque banque a son propre plan de commerce convenable. À Hô Chi Minh-Ville, les banques préfèrent accorder des crédits, car cette localité possède une économie très développée et dynamique. Tandis que les provinces, qui n’ont pas de points forts dans le tourisme, les services et l’industrie, encourent de nombreux risques, car les activités économiques comme l’agriculture ou la pêche dépendent du climat. Les succursales des banques dans ces localités privilégient donc la mobilisation de l’épargne.
"Il faut de la bonne gouvernance au sein des banques pour éviter les risques dans le réseau", soulignent des experts.
Duy Minh/CVN