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L’ambassadeur du Vietnam à Cuba, Nguyên Trung Thành, s’adresse à la cérémonie à La Havane, le 9 février. |
Photo : Lê Hà/VNA/CVN |
L’offensive a commencé tôt le matin du 31 janvier 1968 lorsque les forces de libération ont lancé des attaques contre les bases des troupes américaines et du gouvernement sud-vietnamien soutenu par les États-Unis dans des villes comme Huê, Dà Nang, Quy Nhon et Saigon, et des centaines de localités de Quang Tri à Cà Mau.
Elle a détruit d’énormes quantités d’installations et de logistique utilisées par les États-Unis et les armées du régime sudiste. Les habitants des zones rurales ont également profité de l’occasion pour se soulever contre l’administration soutenue par les États-Unis.
L’offensive a marqué un tournant stratégique pour la résistance contre les États-Unis et leurs alliés. Elle a provoqué un "choc soudain" aux États-Unis, perturbant leur plan stratégique, secouant la Maison Blanche, le Pentagone et tous les États-Unis, forçant le président Johnson à désescalader la guerre et à signer l’Accord de paix historique de Paris. La victoire a également contribué à la libération du Sud du Vietnam et à la réunification nationale en 1975.
S’adressant à des centaines de participants à la cérémonie de La Havane, l’ambassadeur du Vietnam à Cuba, Nguyên Trung Thành, a souligné les précieuses leçons de l’offensive générale.
Le diplomate a déclaré que la campagne militaire a mis en lumière les aspirations du peuple vietnamien à l’indépendance et à la liberté, la créativité dans la direction de la lutte révolutionnaire, la force du bloc de l’unité nationale, la volonté de combattre et de gagner, et la pure solidarité internationale.
Il a souligné que ce cinquantenaire coïncide avec le moment où l’œuvre de rénovation nationale initiée et dirigée par le Parti communiste du Vietnam a enregistré des réalisations importantes d’une signification historique, et qu’elle se trouvait devant de belles opportunités de développement à saisir mais aussi de grands défis à relever.
Le peuple vietnamien est maintenant encore plus conscient de l’importance de la direction du Parti communiste du Vietnam et de la lutte pour la liberté nationale et la paix et le développement et la défense nationaux.
L’ambassadeur Nguyên Trung Thành a également souligné la précieuse contribution des amis internationaux, y compris cubains. La nation latino-américaine est l’un des premiers pays à avoir reconnu le Front national de libération du Sud, ouvert une ambassade dans la région libérée et nommé un ambassadeur auprès du gouvernement révolutionnaire provisoire de la République du Sud-Vietnam.
"En particulier, le président cubain Fidel Castro était le seul dirigeant étranger à avoir traversé le 17e parallèle nord pour visiter la région libérée du Sud du Vietnam en septembre 1973 pendant la guerre", a-t-il ajouté.
Lors de la cérémonie, le président de l’ICAP, Fernando Gonzalez Llort, a déclaré que l’offensive générale et l’insurrection de 1968 ont marqué un tournant et ont retenti partout dans le monde, ajoutant que les leçons de l’histoire seraient utiles pour construire l’avenir.
Pour sa part, le Dr Ruvisley Gonzalez, de l’Institut cubain d’études politiques internationales, a passé en revue les principaux développements de l’offensive, ainsi que les réactions mondiales, alors que la journaliste chevronnée Marta Rojas a raconté ses souvenirs du champ de bataille du Sud du Vietnam et de la résistance du peuple vietnamien contre les États-Unis.