Les aides ménagères étrangères se multiplient au Vietnam

Avec l'amélioration du niveau de vie, de plus en plus de familles aisées et de couples mixtes au Vietnam engagent des aides ménagères étrangères, pour un salaire mensuel oscillant entre 10 et 12 millions de dôngs. Avec les avantages et les inconvénients qui vont avec.

Dans quelques grands arrondissements de la ville comme dans la nouvelle cité urbaine de Phu My Hung, beaucoup de familles préfèrent embaucher des aides ménagères étrangères, parce qu’elles maîtrisent bien les appareils ménagers modernes. «Je ne dois quasiment rien leur apprendre sur le mode d’emploi des appareils de la maison», souligne My Hanh, qui travaille dans une entreprise d’import-export à Hô Chi Minh-Ville.

Le nombre d'étrangers qui immigrent au Vietnam pour exercer le métier d'aide ménagère augmente de plus en plus pour répondre à la demande des familles aisées.


Madame Ngoc, domiciliée dans le quartier de Thao Diên de la capitale économique apprécie, quant à elle, leur dynamisme. «Les aides ménagères étrangères sont actives et efficaces. En seulement deux ou trois heures, elles ont tout fait, cuisine, linge, etc.», confie-t-elle.
D’autres choisissent cette option pour permettre à leurs enfants de renforcer leur niveau en langue étrangère. Madame Lê Lan a abondé dans ce sens : «Mon objectif est de créer un environnement où les enfants peuvent pratiquer l’anglais régulièrement pour renforcer leurs compétences à l’oral et à l’écrit».
Enfin, plusieurs familles vivant depuis longtemps à l’étranger sont revenues au Vietnam avec leur aide ménagère.
Les inconvénients
Seule une Vietnamienne peut cuisiner parfaitement vietnamien, c’est normal. Il y a de nombreux plats que je cuisine moi-même», partage Ngoc. La situation est identique chez My Hanh. Elle doit souvent rappeler à son aide ménagère de ne pas ajouter de piments aux plats, car cette dernière est thaïlandaise et les plats originaires de ce pays sont souvent très relevés.
Quand à Lê Lan, bien qu’elle apprécie son aide ménagère singapourienne, la barrière de la langue est parfois un problème. «Quand ma belle-mère vient chez nous, elle ne comprend pas notre femme de ménage. Elle doit souvent nous téléphoner pour nous demander de traduire en vietnamien», partage t-elle.
Selon les estimations du Service du travail, des invalides de guerre et de la société de Hô Chi Minh-Ville, le nombre d’étrangers qui immigrent au Vietnam pour faire ce métier augmente de plus en plus pour répondre à la demande des familles aisées qui, elles aussi, se multiplient. Même si les différences culturelles ne sont pas toujours évidentes à gérer. Cette décision demande donc souvent réflexion en fonction de sa situation.

Phuong Nga/CVN

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