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Des participantes du carnaval, parmi les centaines de milliers de danseurs multicolores des festivités de Notting Hill, le 29 août à Londres |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Danseurs à plumes, Steel band (qui jouent sur des barils métalliques) et sound sytems (sonos animées par des DJs) ont fait trembler les rues du quartier pour la plus grande joie des spectateurs venus, visages peints ou drapeaux jamaïcain en main, pour célébrer la culture des Caraïbes.
"Excellent! On adore l'esprit de liberté des gens et tout le monde danse", s'exclame Annuar Aziz, un homme d'affaires malaisien de 41 ans tombé par hasard sur le défilé avec sa femme et ses quatre enfants. "Nous avons entendu la musique de là où nous logeons (dans le quartier de) Bayswater et nous avons suivi le son".
Comme chaque année, le festival a également connu des violences dont quatre attaques au couteau et des interpellations pour trafic de drogue. Bilan : 74 personnes hospitalisées et 401 interpellations.
Le carnaval de Notting Hill a été fondé au début des années 1960, dans la foulée de violentes émeutes raciales dans le quartier de Notting Hill au cours desquelles des Blancs et des immigrés des Caraïbes s'étaient affrontés.
Par la suite, ce qui n'était qu'un petit défilé costumé d'immigrés de la Trinidad et de Jamaïque décidés à défendre leur identité s'est peu à peu transformé en un gigantesque rendez-vous cosmopolite. Lui-même marqué par quelques troubles raciaux dans le passé, il symbolise aujourd'hui le caractère multiracial et multiculturel de Londres, réunissant des participants souvent originaires de la Jamaïque, de Trinidad et Tobago et de La Barbade. Il est considéré comme l'un des plus importants d'Europe avec notamment celui de Cologne en Allemagne.