Le withania. |
Photo : Archives/CVN |
Le withania a les mêmes propriétés que celles du ginseng employé en Chine : il augmente le tonus et accélère la convalescence après une maladie chronique. On le cultive par semis ou boutures au printemps.
* Parties utilisées : feuilles, fruits, racines. On cueille ses feuilles puis ses fruits et ses racines à l’automne.
* Principaux constituants : alcaloïdes, actones stéroïdales (withanolides) et fer.
* Principaux effets : tonique, sédatif et antiseptique.
* Usages médicinaux :
+ Les médecins ayurvédiques apprécient les propriétés toniques et fortifiantes du withania, surtout en cas de surmenage ou de fatigue nerveuse. Les phytothérapeutes occidentaux le préconisent aux personnes âgées et en cas de maladies chroniques.
+ Le withania soigne efficacement l’anémie grâce à sa forte teneur en fer.
+ En 1965, une étude a montré que les alcaloïdes ont une action sédative et abaissent la pression artérielle.
+ En 1970, des tests ont démontré que les withanolides ressemblent à certaines hormones humaines. Elles pourraient avoir une action bénéfique sur les cellules cancéreuses. Anti-inflammatoire, le withania soignerait les inflammations chroniques (lupus, rhumatismes articulaires).
+ En 1980, on a découvert que cette plante augmentait le taux d’hémoglobine, favorisait l’activité sexuelle, retardait le blanchissement des cheveux et accélérait la convalescence après une maladie chronique.
* Préparations et usages :
+ La racine est réduite en poudre ou préparée en décoction. C’est alors une préparation fortifiante et calmante.
+ Décoction : en cas de stress, faire bouillir cinq grammes de racine dans 100 ml d’eau et prendre deux fois par jour.
+ Poudre de feuilles : contre l’anémie, prendre une demi-cuillerée à café par jour dans de l’eau.
+ Gélules de racine deux grammes par jour avec un peu d’eau.