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Vu du pont Côn Tiên, les maisons flottantes des pisciculteurs sont alignées le long des berges de la rivière Châu Dôc. De temps en temps, l’une d’elles glisse lentement sur la rivière couverte de jacinthes d’eau. À l’heure actuelle, le village compte environ 300 cages à poissons. Chaque famille en possède au moins une ou deux, voire une dizaine. Chaque radeau a une largeur de 4 m, une longueur de 7-8 m, avec une superficie totale de 60-100 m². La maison est installée au-dessus.
Les gens préfèrent l’élevage d’espèces lucratives comme poisson-chat, stromaté, pangasius, serran, Hypophthalmichtys..., qui sont écoulés dans tout le delta du Mékong et à Hô Chi Minh-Ville. Huynh Van Hon, un pisciculteur âgé de 62 ans, a confié : «Mon père s’est installé ici. Maintenant, c’est à mon tour et mes enfants qui continueront ce métier».
Grâce aux prix des poissons qui ne cessent d’augmenter, le niveau de vie de nombreuses familles s’améliore d’année en année. Avec deux cages, et après déduction des frais, la famille de Huynh Van Hon a gagné en 2016 plus de 120 millions de dôngs. Et celle de Dinh Van Mai, éleveur de pangasius, plus de 110 millions. La pisciculture en cages flottantes est un des traits culturels du delta du Mékong. De belles scènes de vie à découvrir et une expérience unique à vivre.
Le poisson séché est une source de revenu stable pour les villageois. |
Texte : Nguyên Oanh/VNP/CVN
Photos : Thông Hai/VNP/CVN