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Lors d’une réunion semestrielle de l'ONU sur la situation en Afrique centrale et les activités du Bureau régional des Nations unies pour l'Afrique centrale (BRENUAC), tenue le 15 décembre à New York des États-Unis, l'ambassadeur Pham Hai Anh, chargé d'affaires par intérim du Vietnam auprès des Nations unies, s’est dit préoccupé par l’insécurité persistante dans la région, en particulier autour du bassin du lac Tchad, en raison des activités des groupes armés et terroristes.
Il a aussi déploré l’insécurité maritime dans le golfe de Guinée et appelé à un dialogue renouvelé afin de remédier à la violence dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun.
Le délégué a jugé "critique" la situation humanitaire en Afrique centrale et plaidé pour un soutien généreux aux plans de réponse humanitaire. Il a souligné l’importance de remédier aux causes profondes de l’instabilité.
"La situation actuelle exige un renforcement des efforts pour répondre aux menaces sécuritaires des groupes armés et terroristes, une amélioration de la gestion des ressources naturelles, la promotion de la réconciliation aux niveaux national et régional et une intégration accrue aux fins de développement", a-t-il dit.
Le diplomate vietnamien a enfin souligné l’importance de la contribution du BRENUAC pour la stabilité de la région, avant de demander une assistance technique et financière soutenue pour les pays de la région en cette période difficile.
M. François Loucény Fall, Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du BRENUAC, a déclaré que la gestion du COVID-19 a mis en évidence certains défis de gouvernance des États d’Afrique centrale qui doivent être relevés pour permettre à la sous-région de prévenir, d’atténuer et de résoudre avec succès les crises futures. Il a estimé que les lacunes en matière de gouvernance continuent d’entraver les efforts sous-régionaux vers une paix et un développement durables.
"Alors que la sous-région se prépare pour des élections cruciales en 2022 et 2023, notamment en Angola, au Tchad, au Congo, en République démocratique du Congo, en Guinée équatoriale, au Gabon et à São Tomé-et-Príncipe", il a souligné qu’un engagement renouvelé en faveur de processus électoraux pacifiques et démocratiques reste primordial pour la stabilité régionale.
Cela nécessite un appui à la création de conditions propices à la tenue d’élections crédibles, inclusives et pacifiques, et la prévention de la violence liée aux élections. L’appui du Conseil de sécurité sera crucial à cet égard, a-t-il ajouté.
En ce qui concerne la situation en République centrafricaine, il s’est dit convaincu qu’un engagement régional concerté, cohérent et coordonné, notamment dans le cadre de la feuille de route adoptée à Luanda en septembre, est primordial pour soutenir la mise en œuvre effective de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA, "seule voie viable vers une stabilité durable".