Le Vietnam soutient le dialogue et la coopération dans le golfe Persique

Compte tenu de ses relations amicales et de sa coopération avec tous les pays du golfe Persique et du Moyen-Orient, le Vietnam est prêt à contribuer à la formation d’un environnement qui facilite le dialogue et la coopération pour la paix, la stabilité et la prospérité dans la région, a déclaré le vice-ministre vietnamien des Affaires étrangères Dang Minh Khôi.

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Le vice-ministre vietnamien des Affaires étrangères Dang Minh Khôi lors du débat virtuel du Conseil de sécurité des Nations unies, le 20 octobre.
Photo : VNA/CVN

Le responsable est intervenu mardi 20 octobre au débat au niveau ministériel du Conseil de sécurité de l’ONU consacré à un examen d’ensemble de la situation dans le golfe Persique, à l’invitation du ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, dont le pays préside le Conseil de sécurité ce mois-ci et par délégation du Premier ministre vietnamien Nguyên Xuân Phuc.

Le Conseil de sécurité, qui s’est réuni virtuellement, grâce à un système de visioconférence spécialement conçu pour lui, a réfléchi aux moyens de contenir les risques de conflit "de plus en plus grands" dans le golfe Persique.

Le vice-ministre des Affaires étrangères Dang Minh Khôi a déclaré que si elles n’étaient pas correctement traitées, les récentes instabilités dans le golfe Persique pourraient entraîner des conséquences imprévisibles impliquant des conflits et des crises humanitaires en Syrie, au Yémen, en Libye, en Palestine et au Liban.

Stimuler le dialogue

Il a souligné que toutes les parties impliquées ont des rôles et des responsabilités importants pour assurer la paix et la stabilité régionales, ajoutant qu’il est nécessaire de déployer des efforts concertés pour faire pression pour le respect du droit international, de la Charte des Nations unies, des résolutions liées au Conseil de sécurité et des engagements internationaux.

Il est également nécessaire que les parties s’abstiennent d’actions ou d’annonces susceptibles de compliquer davantage la situation et de faire des efforts pour stimuler le dialogue et les négociations visant à résoudre les différends, a-t-il noté.

Le moment est propice, a-t-il poursuivi, pour envisager et adopter des actions spécifiques afin de concrétiser la notion de mécanisme de sécurité collective dans le golfe. Un tel mécanisme devrait correspondre aux conditions régionales et se fonder sur les principes de la Charte des Nations unies et du droit international, en particulier ceux relatifs à l’égalité souveraine, à l’intégrité territoriale, à la non-violence et à la résolution pacifique des conflits.

Des dialogues sur les avantages communs liés à la sécurité régionale, tels que la résolution de la question Israël - Palestine et la lutte contre le terrorisme, pourraient ouvrir la voie à un apaisement des tensions et à l’instauration de la confiance, a-t-il souligné.

Il a déclaré qu’une approche globale de la sécurité devrait inclure le rôle des organisations régionales, d’où l’importance d’encourager la coopération entre ces organisations au Moyen-Orient et l’ONU et le Conseil de sécurité en matière de prévention des conflits, de médiation et de diplomatie préventive conformément à la Charte des Nations unies.

Interventions du secrétaire général de l’ONU

Le Conseil de sécurité a entendu les interventions du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, du président-directeur général de l’International Crisis Group, Robert Malley, et du président de l’Institut d’études orientales de l’Académie des sciences de la Fédération de Russie, Vitaly Naumkin.

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a mis en garde contre le regain de tensions et le manque de confiance dans la région du golfe Persique, et exprimé sa préoccupation sur la régionalisation du conflit yéménite, qualifiant la situation de "défis complexes et multiformes".

"Le Yémen est l’exemple le plus flagrant de la nécessité de réaliser un cessez-le-feu maintenant", a déclaré le chef de l’ONU au sujet de ce "conflit local qui s’est régionalisé avec le temps".

Pour les Nations unies, il ne fait aucun doute que les tensions dans la région ont compliqué nos efforts pour trouver un règlement pacifique au Yémen qui est aussi la plus grande crise humanitaire au monde. "Pourtant, nous savons que le règlement rapide du conflit au Yémen peut contribuer à instaurer la confiance dans toute la région", a-t-il souligné.

Les secrétaires généraux du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et de la Ligue des États arabes, Nayef Falah Al Hajraf et Ahmed Aboul Gheit ont également pris la parole.


VNA/CVN

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