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L’ambassadeur vietnamien Dang Dinh Quy lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, à New York. |
Photo : Khac Hiêu/VNA/CVN |
S’exprimant mardi 6 octobre par visioconférence, l’ambassadeur Dang Dinh Quy, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès des Nations unies, a salué les efforts du gouvernement congolais pour stabiliser la situation et renforcer la coopération internationale pour résoudre les difficultés, les défis de sécurité et de paix.
Le diplomate vietnamien a partagé sa préoccupation concernant l’instabilité dans l’est de la RDC, les défis humanitaires et l’impact du COVID-19, l’épidémie d’Ebola et d’autres maladies.
Il a également souligné l’importance de l’aide internationale et du renforcement de la coopération régionale, affirmant les contributions importantes de l’Union africaine et d’autres organisations sous-régionales au maintien de la paix et de la stabilité dans ce pays.
La RDC avait connu des améliorations de la situation sécuritaire après que le président Félix Tshisekedi avait nommé son gouvernement, le 26 août 2019. Mais ce premier pays francophone d’Afrique devait toujours faire face à des défis tels que l’activité continue des groupes armés locaux et des conflits intercommunautaires de basse intensité qui sévissent dans certaines zones, l’exploitation et le commerce illicites des ressources naturelles, et des épidémies.
La représentante spéciale et cheffe de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Leïla Zerrougui, a prévenu le Conseil de sécurité que ce pays avait encore beaucoup de défis à relever pour assurer sa stabilité et son développement de long terme et permettre le retrait progressif de la MONUSCO.
Les membres de la coalition "Cap pour le changement et Front commun pour le Congo" en République démocratique du Congo, qui hier encore étaient politiquement opposés, doivent surmonter leurs différences et bâtir une confiance mutuelle dans un contexte où la situation politique reste fragile et menace les acquis, a-t-elle déclaré.
Selon la représentante spéciale, la stabilisation de l’est de la RDC dépendra, dans une large mesure, des progrès accomplis vers le démantèlement des groupes armés et la réintégration durable des ex-combattants dans leurs communautés.
De son côté, l’UNICEF s’est déclaré toujours profondément préoccupé par le sort de milliers d'enfants menacés par la violence incessante en Ituri, dans l’est du pays. La violence s’est intensifiée au début de l’année dans cette province et depuis lors, les conditions de vie de milliers d’enfants en Ituri se sont encore détériorées.
L’UNICEF a rappelé que 2,4 millions de personnes ont un besoin urgent d’aide humanitaire en Ituri. Entre janvier et août, plus de 150.000 personnes - dont plus de 87.000 enfants - ont été aidées sur le terrain par l’agence onusienne et ses partenaires dans les domaines de la santé et de la nutrition, de la protection, de l’éducation, de l’eau et de l’assainissement.
VNA/CVN