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Nguyên Phuong Nga à un débat au Conseil de sécurité consacré à la justice internationale, le 17 mai à New York. |
Il est de la responsabilité de chaque État de résoudre les différends par des moyens pacifiques dans le respect du droit international, tel que stipulé dans le Chapitre VII de la Charte des Nations unies, y compris le respect des processus diplomatiques et juridiques, a déclaré l’ambassadrice Nguyên Phuong Nga, cheffe de la Mission permanente du Vietnam aux Nations unies.
De leur côté, les organisations internationales jouent un rôle crucial pour maintenir la paix et la sécurité notamment en promouvant le règlement pacifique des différends, a-t-elle ajouté lors du débat sur le respect du droit international dans le contexte du maintien de la paix et de la sécurité internationales.
L’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) a notamment contribué de manière notable à renforcer le dialogue et à créer un environnement propice à la résolution pacifique des différends en Mer Orientale, a indiqué l’ambassadrice Nguyên Phuong Nga.
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Cela s’effectue dans le respect du droit international, de la Charte des Nations unies et de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, tout en veillant à l’application pleine et efficace de la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) et en parvenant rapidement à un Code de conduite en Mer Orientale (COC) effectif et juridiquement contraignant, a-t-elle poursuivi.
Candidat au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour le mandat 2020-2021, le Vietnam s’engage à continuer à accorder une place prédominante au droit international, à contribuer activement à la mise en œuvre de la mission du Conseil de sécurité de maintenir la paix et la sécurité internationales, a-t-elle conclu.
Le débat a donné lieu à une vaste réflexion sur le rôle des acteurs qui appliquent ce droit, en premier lieu le Conseil de sécurité. Des recommandations lui ont été adressées en vue de passer à une ère de prévention et pour une vraie responsabilisation face aux crimes internationaux les plus graves.
Venu en personne présider ce débat, le président polonais Andrzej Duda a insisté sur la nécessité d’une définition cohérente des concepts du droit international applicables face aux défis à la paix. Il a également exhorté les États et la communauté internationale à rejeter la tentation de placer la force au-dessus des lois et la peur au-dessus de la confiance.
Affirmant que le droit international reste la base de l’ordre international fondé sur des règles, de la paix et de la sécurité internationales, les États ont estimé que le respect du droit international est mis à rude épreuve en raison notamment des luttes de pouvoir, de l’imposition de mesures unilatérales, de la violation de l’intégrité territoriale des États et de la menace du recours à la force.
Dans ce contexte, ont-ils déclaré, la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité, devrait continuer à privilégier et à observer sérieusement le droit international, à appliquer les résolutions du Conseil de sécurité.
De nombreux États ont souligné le rôle de la Cour internationale de Justice et d’autres juridictions internationales, le respect des décisions judiciaires en matière de règlement des différends, la prévention des conflits et la consolidation de la paix.
VNA/CVN