>>L'épidémie de peste porcine en Chine menace de s'étendre en Asie
Les porcs sont très sensibles à la peste porcine africaine. |
Photo: Vu Sinh/VNA/CVN |
Il a proposé aux localités d’intensifier la lutte contre la contrebande de porcs et de produits à base de porc en provenance de l’étranger, d’interdire le commerce et le transport transfrontaliers illégaux de porcs et produits à base de port d’origine suspecte, y compris ceux sous forme de dons, et de renforcer les mesures de quarantaine.
Ces mesures sont destinées à se prémunir face aux risques de l’épidémie de PPA vers le Vietnam alors que l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) craint que cette maladie très contagieuse, qui sévit en Chine, ne se propage à d’autres pays asiatiques.
Surveiller de près les élevages porcins
Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a invité les localités à surveiller de près leurs élevages porcins et d’alerter les autorités sanitaires des anomalies, de créer des missions de contrôle aux portes frontalières, de renforcer la sensibilisation auprès des populations locales.
Il a également chargé le Département de la médecine vétérinaire de travailler avec l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et la FAO, et des pays étrangers pour suivre l’évolution de la situation et répondre de manière efficace à l’épidémie.
Selon l’OIE, la PPA est une maladie hémorragique hautement contagieuse qui touche les porcs, les phacochères, les sangliers d’Europe et d’Amérique. L’animal atteint par une forme très virulente, souffre de forte fièvre, d’une perte d’appétit mais aussi d’hémorragies au niveau de la peau et des organes internes.
Il n’existe pas de vaccins efficaces pour protéger les porcs de la maladie. Si la maladie ne pose pas de menaces directes pour la santé humaine, les épidémies peuvent se révéler dévastatrices tuant dans certains cas 100% des animaux infectés.
La rapide dissémination du virus en Chine et sa détection dans des zones situées à plus d’un millier de kilomètres l’une de l’autre, pourrait signifier que le virus mortel pourrait se propager vers d’autres pays asiatiques à n’importe quel moment, a prévenu la FAO.
Le transport des produits de viande porcine peut contribuer à propager rapidement la maladie (...) Il est probable que l’acheminement de produits de porcs plutôt que les animaux vivants ont provoqué cette propagation du virus dans diverses régions chinoises, a estimé Juan Lubroth, chef vétérinaire de l’institution.
Jusqu’à présent, dans le cadre de leurs efforts visant à contrôler la propagation de la maladie, les autorités chinoises ont abattu plus de 24.000 porcs dans quatre provinces.
VNA/CVN