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Dans un marché à Damas, le 26 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Je salue le fait qu'il y ait un calme significatif dans de nombreuses régions de la Syrie - en particulier par rapport aux pics de violence des années précédentes", a dit M. Pedersen, envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie lors d’un exposé par visioconférence devant les membres du Conseil.
Mais il a prévenu que ce calme dans le nord-ouest et le nord-est est "précaire et fragile" et qu’il y a "un risque constant d'escalade", comme le montre la bombe qui a explosé dans un marché à Afrin, tuant plus de 40 personnes.
Il a rappelé que les membres du Conseil ont exhorté, le mois dernier, toutes les parties à instaurer une période de calme et souligné la nécessité d’une pleine application de la résolution 2254 (2015). Il s’agissait d’un signal bienvenu envoyé par ce Conseil, a-t-il dit, en rappelant l’appel du Secrétaire général pour un cessez-le-feu mondial immédiat.
L’envoyé spécial a plaidé pour un arrangement de cessez-le-feu durable, à l’échelle du pays, afin de permettre l’accès aux ressources nécessaires pour combattre la pandémie de COVID-19. Le mois dernier, il a dit avoir maintenu des contacts actifs avec les parties syriennes et parlé avec les ministres des affaires étrangères et des acteurs clefs, y compris la Fédération de Russie, la Turquie, le République islamique d’Iran, les États-Unis, l’Union européenne et la Ligue des États arabes.
Il a apprécié l’engagement de ces acteurs pour aboutir à des progrès sur le plan politique et à des arrangements pour un cessez-le-feu durable.
De son côté, l’ambassadeur Dang Dinh Quy, chef de la mission permanente du Vietnam auprès des Nations unies (ONU) a salué les avancées de la situation sécuritaire dans le Nord-Ouest syrien. Il a appelé les parties concernées à respecter les différents accords de cessez-le-feu et poursuivre le dialogue comme l’unique solution politique durable aux conflits en Syrie.
VNA/CVN