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La porte-parole Lê Thi Thu Hang a fait cette déclaration lors d’une conférence de presse périodique à Hanoï le 22 mars, en réponse à la requête d’un journaliste de l’Agence Vietnamienne d’Information (VNA) concernant l’annonce par le ministère chinois de l’Agriculture des ajustements de la réglementation.
La porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères Lê Thi Thu Hang. |
Photo : Nguyên Khang/VNA/CVN |
Elle a souligné que le Vietnam dispose de preuves juridiques et historiques suffisantes pour affirmer sa souveraineté sur les archipels de Hoàng Sa (Paracels) et de Truong Sa (Spratly), ainsi que ses droits légitimes sur ses eaux conformément à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM).
Ces règlements violent la souveraineté du Vietnam sur l’archipel de Hoàng Sa, et les droits et intérêts légaux du pays sur ses eaux, ainsi que le droit international, y compris la CNUDM, a dénoncé la porte-parole.
La décision de la Chine va également à l’encontre de l’esprit et du libellé de la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) et de l’Accord sur les principes fondamentaux guidant le règlement des problèmes maritimes entre le Vietnam et la Chine, a-t-elle déclaré.
Cette décision n’est pas conforme à l’accord important conclu par les dirigeants des deux pays sur bon contrôle des différends en mer, et n’apporte aucun avantage à la paix, à la stabilité et à la coopération en Mer Orientale et à la tendance de développement fructueux des relations entre le Vietnam et la Chine, ainsi qu’aux efforts consentis par les pays pour négocier un Code de conduite en Mer Orientale (COC), a indiqué la porte-parole.