Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lê Hai Binh. |
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lê Hai Binh a fait cette déclaration le 28 février en réponse à la question de journalistes sur l'annonce officielle du ministère chinois de l'Agriculture sur l'application de la nouvelle règlementation sur l’arrêt de la pêche en mer, qui couvre également certaines zones maritimes appartenant au Vietnam.
Le porte-parole a souligné que le Vietnam dispose de suffisamment de preuves historiques et juridiques confirmant sa souveraineté sur l'archipel de Hoang Sa (Paracel) ainsi que les droits légitimes sur ses eaux conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982.
Cette décision unilatérale de la Chine viole gravement la souveraineté du Vietnam sur Hoang Sa, ainsi que ses droits et intérêts juridiques sur ses eaux et le droit international, y compris la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 et les documents juridiques internationaux concernés. Cela va à l'encontre de l'esprit et du libellé de la Déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale (DOC), et rend la situation en mer Orientale plus compliquée et plus tendue, a conclu le porte-parole du ministère des AE Lê Hai Binh.