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Le contrôle de la température corporelle des passagers à la porte-frontière est fortement renforcé. |
Devant l’accélération de la diffusion du virus de la grippe aviaire H7N9 en Chine, le ministère vietnamien de la Santé a promulgué le 21 février le plan d’action de prévention et de lutte contre la grippe A (H7N9) au Vietnam.
Les provinces de Hà Giang et Lai Châu (Nord), la ville de Mong Cai dans la province de Quang Ninh (Nord), qui partagent la frontière avec la Chine, ont renforcé les mesures de vigilance pour prévenir l’entrée du virus au pays et être prêtes à parer à toutes les éventualités.
Le Comité populaire de la province de Hà Giang a donné instruction aux branches concernées, aux Comités populaires de déployer activement les mesures destinées à se prémunir face aux risques de diffusion du virus de la grippe aviaire A (H7N9), a indiqué son vice-président Nguyên Minh Tiên.
Le district de Hai Hà et la ville de Mong Cai dans la province de Quang Ninh ont elles renforcé les mesures de prévention, dont l’installation au premier plan de scanners thermiques, respectivement à la porte frontalière de Bac Phong Sinh, et à la porte frontalière internationale de Mong Cai, selon le directeur du Cenntre international de mise en quarantaine de Quang Ninh, Hoàng Ngoc Luong.
Le président du Comité populaire de la province de Lai Châu, Dô Ngoc An, a demandé au Service provincial de la santé de mettre en place des dispositifs sanitaires nécessaires, d’organiser une surveillance accrue et de découvrir les cas suspects.
Les autorités chinoises ont signalé une évolution dans la variante H7N9 de la grippe aviaire, qui peut provoquer des formes plus aiguë de maladie chez la volaille et doit être de ce fait suivie de près, a annoncé l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Des échantillons du virus, prélevés sur deux humains contaminés, ont été injectés sur des oiseaux dans un laboratoire et se sont révélés "hautement pathogènes" pour la volaille, a-t-elle précisé.
La dangerosité en question ne concerne que les volatiles, et non pas les humains, a souligné le porte-parole de l’OMS, Christian Lindmeier, selon qui il n’existe "pas de preuve que les mutations du virus modifient la capacité du virus à se propager entre humains".
VNA/CVN