>>Le Premier ministre assiste à un sommet spécial du G20 sur le COVID-19
>>Le Figaro devoile la clé de réussite du Vietnam dans la lutte contre la pandémie
>>Aucun nouveau cas signalé au Vietnam depuis 84 heures
Truong Quôc Cuong (centre) et des représantants vietnamiens à la réunion par visioconférence des ministres de la Santé du G20 sur la pandémie de coronavirus, le 19 avril. |
La réunion par visioconférence des ministres de la Santé du G20 sur la pandémie de coronavirus avait pour objet de chercher des mesures propres à assurer la sécurité des patients et de discuter de la réponse mondiale aux situations de santé d’urgence. Les participants ont présenté les expériences de leurs pays et proposé des actions d’urgence face au coronavirus. Ils ont affirmé leur volonté de coordonner leurs actions afin d’accélérer les études sur des vaccins et de contenir la pandémie.
Lors de la réunion, le vice-ministre vietnamien Truong Quôc Cuong a présenté les expériences du Vietnam et de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN) dont la présidence tournante est assumée par le Vietnam en 2020.
Rappelant les Sommets spéciaux par visioconférence de l’ASEAN et de l’ASEAN+3 sur la réponse au COVID-19, il a souligné que les participants de ces événements s’étaient engagés à agir collectivement pour endiguer la pandémie et minimiser ses impacts sur la vie des habitants et l’économie régionale.
S’agissant des expériences du Vietnam, Truong Quôc Cuong a indiqué que le Comité national de direction de la prévention et de la lutte contre le COVID-19 avait été créé très tôt, dans l’esprit "Combattre l’épidémie, c’est comme combattre un ennemi". Avec un fort engagement de tout le système politique et de la population, le Vietnam avait lancé la stratégie "Prévenir proactivement - Détecter rapidement - Confiner à temps - Identifier les zones à risques - Éliminer l’épidémie". Les mesures appliquées comprenaient, entre autres, la mise en quarantaine des cas suspects, le dépistage du virus chez les personnes en provenance des zones à risques, la distanciation sociale.
Le vice-ministre a également souligné que le Vietnam avait coopéré avec des partenaires de divers secteurs pour améliorer les tests de dépistage et les études sur le traitement de la maladie, malgré ses ressources limitées.
En matière socio-économique, le Vietnam a pris diverses mesures pour minimiser les impacts du COVID-19, dont une réduction fiscale et des assistances à des personnes en difficulté, afin que personne ne soit laissé de côté dans la lutte contre la pandémie, a déclaré Truong Quôc Cuong.
En tant que président de l’ASEAN en 2020 et membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour le mandat 2020-2021, le Vietnam a partagé ses informations sur le dépistage du virus et le traitement de la maladie, les mesures appliquées dans les zones frontalières, l’aide consulaire en faveur des citoyens de l’ASEAN en besoin d’assistances..., a-t-il affirmé, ajoutant qu’un groupe d’études de l’ASEAN comprenant des hauts fonctionnaires en matière de santé, de diplomatie, de défense, de transports, d’entrée et de sortie, avait été créé pour assurer une réaction rapide et opportune à la pandémie. D’autres mesures avaient été lancées comme l’établissement d’une réserve régionale de médicaments et d’un fonds commun de l’ASEAN face au COVID-19.
Selon le Comité national de direction de la prévention et de la lutte contre le COVID-19, le Vietnam n’a détecté aucun nouveau cas de contamination au coronavirus lundi matin 20 avril. Le bilan actuel fait état de 268 patients, dont 202 guéris et aucun décès.